Stagnation des voyages d’affaires

En dépit de nombreux sondages optimistes, le secteur ne s’est pas encore complètement remis de la pandémie.
© Oliver Rossi/Corbis

Les voyages d’affaires ne se sont pas encore complètement remis de la pandémie, malgré des sondages contraires qui semblent beaucoup plus optimistes. Selon une enquête de J.D. Power, 68% des dirigeants d’entreprises s’attendent à ce que leurs dépenses dans ce domaine soient moins importantes au cours des six prochains mois qu’au cours de la période correspondante de 2019.

Les politiques de voyage restrictives sont encore plus répandues qu’on ne le pense, en particulier dans les grandes entreprises, selon l’enquête du cabinet de conseil et d’analyse. Elles ont jusqu’à présent empêché une reprise des activités de voyages d’affaires.

Parmi les principales restrictions figurent «moins de voyages d’affaires au total» (71%) et «moins de collaborateurs par voyage d’affaires» (58%). Certaines politiques de voyage exigent également «moins de voyages d’affaires et plus d’objectifs clairs pour chaque voyage» (41%), une «limitation des destinations» (par exemple, pas de villes) (36%), une «évaluation plus stricte du pourquoi/qui voyage pour affaires» (35%) ou de «nouvelles exigences en matière de durabilité et des indicateurs» (29%).

Lors de l’enquête, environ 20% des collaborateurs n’étaient pas sûrs de pouvoir faire un voyage pour rendre visite à des clients dans les six prochains mois. Le contre-argument le plus fréquent était la possibilité d’organiser des vidéoconférences. Les restrictions de voyage persistent dans de nombreux grands groupes, bien qu’environ 80% des cadres considèrent les voyages d’affaires et les rencontres personnelles comme essentiels à la réussite d’une entreprise.

(Business Traveltip)