Selon Sean Menke, PDG de Sabre, l’année dernière a été une étape importante dans la reprise de l’industrie mondiale du voyage après la pandémie de Covid-19, bien que la demande de voyages ait été impactée par plusieurs facteurs.
«En 2022, la reprise de la demande a été inégale, sous l’effet d’une recrudescence des cas de Covid-19 en début d’année, de contraintes opérationnelles des compagnies aériennes et des aéroports, de limites de capacité des compagnies aériennes et de restrictions des voyages régionaux.» Un constat posé lors de la publication des résultats financiers de 2022.
«Nous pensons que certains de ces facteurs ont eu un impact négatif sur la reprise dans la seconde moitié du quatrième trimestre de 2022.» Toutefois, ces impacts n’auraient été que temporaires. «Nous avons vu les volumes s’améliorer au cours de la nouvelle année.»
Sean Menke a déclaré que les ventes de Sabre par le biais des TMC jusqu’à présent cette année étaient «environ 9 points de pourcentage» au-dessus des niveaux de décembre et s’étaient renforcées semaine après semaine jusqu’à début février.
Sabre a réalisé un chiffre d’affaires de 2,5 milliards de dollars en 2022, soit une hausse de 50% par rapport à l’année précédente, grâce à l’augmentation des réservations mondiales de billets d’avion, d’hôtels et d’autres voyages.
Ces ventes améliorées ont permis à Sabre de réduire sa perte nette à 457 millions de dollars pour l’année, soit une amélioration de 52% par rapport au déficit de 950 millions de dollars de 2021.
Pour Sean Menke, plusieurs tendances clés devraient contribuer à stimuler la croissance du trafic aérien et les voyages d’affaires cette année. « La capacité des compagnies aériennes devrait augmenter à mesure que les livraisons d’avions s’accélèrent et que les contraintes opérationnelles qui ont freiné la croissance s’atténuent.»
Cette capacité supplémentaire pourrait débloquer une demande robuste de la part des consommateurs et des entreprises. Une demande qu’il qualifie d’évidente, «au vu des tarifs aériens élevés qui n’ont pas limité l’amélioration du coefficient de remplissage du secteur.»
(Business Traveltip)
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