La FSV s’engage pour les droits de l’homme

Adhésion à la table ronde “Droits de l’homme dans le tourisme”.

Quelles sont les conditions de travail des collaborateurs locaux actifs dans le secteur du tourisme? La population indigène est-elle suffisamment respectée? Quelle est la charge imposée aux porteurs dans le cadre de trekkings? Certains secteurs sont-ils liés au travail des enfants, voire à la prostitution enfantine? La Fédération suisse du voyage (FSV) a décidé de sensibiliser encore davantage ses quelque 810 membres à ce type de questions. C’est la raison pour laquelle la FSV a profité de la rencontre "Respecter les droits de l’homme – un devoir pour la branche" organisée hier à Zurich pour signer son adhésion à la table ronde "Droits de l’homme dans le tourisme".

"Il est dans l’intérêt de notre clientèle, de nos partenaires commerciaux, mais avant tout des habitants des destinations de voyage, que nos activités ne violent pas les droits de l’homme", explique Walter Kunz, directeur de la FSV. Car la qualité des prestations ainsi que le succès des entreprises reposent en fin de compte sur ces personnes. La FSV a pour objectif d’améliorer sans cesse la situation en matière de droits humains dans les pays dans lesquels ses membres sont actifs. "En instaurant un dialogue avec leurs collaborateurs et avec les partenaires externes, nous voulons assumer concrètement le devoir de diligence qui nous incombe en termes de droits de l’homme et fixer des buts visant à une amélioration constante", ajoute Walter Kunz. Contrats négociés par les organisateurs C’est le Groupe de travail Tourisme et Développement qui fait office de point de contact pour la table ronde.