Attendue avec une impatience légitime par l’ensemble des compagnies opérant des gros-porteurs à Genève, la nouvelle Aile Est fait l’objet d’une opposition groupée de plusieurs associations environnementales. Ladite opposition a été déposée auprès de l’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC). Parmi les arguments boiteux avancés, le fait que la nouvelle Aile Est générera du trafic supplémentaire; ou encore la proposition de réduire l’offre locale d’Easyjet, d’opter pour le train en Europe, de n’utiliser l’avion que pour le long-courrier et de renoncer à l’avion pour ses vacances (sic).
«Nous avons déposé une demande d’approbation des plans auprès de l’OFAC, ce qui entraîne de toute manière une mise à l’enquête publique et ouvre la voie à d’éventuels recours. Il convient de rappeler que Genève Aéroport est au bénéfice d’une concession fédérale l’obligeant d’accueillir le trafic civil qui se présente. La nouvelle Aile Est n’est pas pensée pour générer du trafic supplémentaire (la croissance est de toute manière continue depuis des années) mais pour accueillir le trafic actuel dans de biens meilleures conditions qu’aujourd’hui. Ce recours est d’autant plus surprenant qu’il émane des milieux écologiques alors que l’Aile Est sera précisément un modèle du genre termes d’économie d’énergie et de protection de l’environnement», explique Bertrand Stämpfli, Attaché de presse de Genève Aéroport.
Une opposition qui risque de retarder le vrai chantier dont les travaux préparatoires ont débuté. La balle est dans le camp des avocats qui plancheront sur les "arguments" avancés.
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