Air Marin lance «Time Azur» (Edition 2008-23)

Air Marin grandit tout en faisant montre d’une stabilité certaine. Une
caractéristique n’empêchant nullement le TO de Tahar Khadraoui de
diversifier sa production sans tomber dans une expansion démesurée et
trop ambitieuse.

«L’expérience réussie avec le nouveau produit Portugal constitue un
excellent tremplin pour diversifier notre offre. Outre la Tunisie, nous
avons aussi marqué le terrain au Maroc et en Egypte. Aujourd’hui,
l’heure d’un développement mesuré sonne», explique Tahar Khadraoui.
Avec «Time Azur», Air Marin veut aussi rappeler qu’il n’est nullement
mono-produit contrairement à certaines idées reçues. S’il reste
spécialiste incontesté de la Tunisie, le TO est aussi actif sur l’océan
Indien depuis 10 ans et également présent sur la péninsule arabique.

«Sur 28 pages, la nouvelle brochure réunit une sélection de nos
produits classiques et annonce ce qui viendra par la suite: la Sicile,
la Sardaigne et Malte complètent ainsi les offres sur la Tunisie, le
Maroc, l’Egypte, le Portugal, l’île Maurice et Dubaï. Il s’agit d’un
premier jet avant la sortie d’un catalogue plus important prévue pour
la période du TTW. L’idée consiste aussi à offrir aux agences de
voyages un produit léger qui, en cas de rupture de stocks, rappelle aux
vendeurs toutes les destinations que nous proposons», ajoute Tahar
Khadraoui.

«Time Azur» décline toutes les destinations retenues avec un visage
peint aux couleurs du pays. Sur la Tunisie, Air Marin met en évidence
des établissements très demandés alors que la partie consacrée à
l’Egypte retient des hôtels ne figurant pas dans le catalogue
principal. Au Maroc, l’offre s’enrichit des hôtels Mogador; à l’île
Maurice, l’Hôtel Tamassa, sur la plage de Bel Ombre, fait son
apparition.

«Le choix des produits n’est nullement aléatoire, ajoute Michel
Vargues. Sur Malte et la Sicile, il ne s’agit pas de produits banalisés
que l’on retrouve partout. Au contraire, nous avons tenu
à sélectionner rigoureusement l’offre et à établir des partenariats sur
place, par exemple en maîtrisant le volet Incoming.» En fait, Air Marin
profite de sa raison sociale nullement réductrice pour se lancer pas à
pas sur les destinations à connotation azur et soleil, dans le
moyen-courrier et peut-être dans le long-courrier.

Parmi les autres nouveautés, il convient également de citer la nouvelle
version de la brochure Thalasso Tunisie (déjà disponible). En même
temps que la version plus conséquente de «Time Azur», Air Marin
diffusera en automne son nouveau catalogue Arabie qui sera axé sur
Dubaï, Abu Dhabi et Oman. «Cette expansion reste mesurée et modeste.
Mais la modestie n’est nullement une faiblesse, elle est un signe de
rigueur. On doit grandir mais on veut gérer notre évolution», conclut
Tahar Khadraoui.

Nouveau site Internet

Air Marin œuvre actuellement d’un nouveau site Internet très
performant. Un logiciel propre au TO est en phase terminale de
préparation; actuellement, les travaux en sont au stade de la
préparation des documents de voyages alors que le système de
réservation est déjà réalisé. Ce nouveau produit sera à la fois B2B et
B2C.
Quatre rubriques principales animeront ce nouveau site: Top Class,
Travel Class, Air Class et Air Plus. Soucieux de ne négliger aucun
détail, Tahar Khadraoui confirme que le site ne sera opérationnel qu’en
fin d’année voire au début 2009.   

DS

De la hausse du carburant au problème du TTC

Air Marin propose des vols charters. Le TO suit donc de très
près et avec crainte l’évolution des prix du carburant. Est-il possible
de tout répercuter? «Les compagnies aériennes n’hésitent pas et
préviennent qu’elles vont augmenter. Pour un vol charter, il n’est pas
évident de
tout répercuter car nous avons des contrats à respecter. Tout repose
aussi sur une confiance réciproque avec nos partenaires agents de
voyages qui ont leurs clients en face. C’est de la politique
commerciale. En clair, on peut dire que ces hausses sont intégrées en
partie dans le
budget communication ou publicité.» Comme la solution magique n’existe
pas, comment Air Marin s’y prend-il? «Cela oblige à travailler
autrement et à saisir l’ensemble de la problématique dont la hausse du
kérosène n’est qu’une partie. Nous anticipons davantage. C’est un
travail de gestion comme de conseil. Nous formons nos agents pour
apporter un style de réponse cohérent et compréhensible. Sinon, comment
le client peut-il comprendre que les taxes globales – d’aéroport, de
sécurité ou de surcharge carburant – représentent autour de 25% du
forfait TTC. La vraie bêtise, c’est d’avoir accepté le prix TTC. Quand
le client paie 1000 francs, il s’attend à un produit de 1000 francs. En
réalité, il n’en aura que pour 750 francs et ne sera pas
content.»  

 AB

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