Alba: diversification (Edition 2006-46)

Le TO lance la première brochure francophone entièrement dédiée à l’Albanie et au Monténégro.

Kamer Idrizi le reconnaît: sans l’afflux croissant des demandes, il n’aurait jamais osé lancer une brochure sur l’Albanie. «J’avais tenté l’expérience il y a huit ans, sans beaucoup de succès. Depuis, la situation s’est normalisée dans la région et les clients se montrent de plus en plus curieux. Récemment, j’ai organisé un voyage de groupe pour l’école Voltaire. Les 22 élèves et professeurs sont revenus enchantés. Aux dernières nouvelles, ils prépareraient même une expo photo», se réjouit le directeur d’Alba Tours.

Cet intérêt soudain s’explique d’une part par la campagne de promotion de l’office de tourisme albanais, pour l’instant concentrée en Angleterre et en Allemagne, et, d’autre part, par le boom touristique de destinations comme la Slovénie et la Croatie, auxquelles Alba Tours consacre déjà une brochure. «Depuis cinq ans environ, ces deux pays attirent les touristes d’Europe de l’Ouest. Le Monténégro a suivi le mouvement il y a trois ans, ce qui laisse penser que l’Albanie devrait décoller à partir de 2007. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à voir le nombre de touristes anglais et allemands qui affluent.»

Lancée lors du dernier TTW, l’offre d’Alba Tours met d’abord l’accent sur le balnéaire. De Vlora à Saranda, 150 kilomètres de plages vierges s’étirent le long de la mer Adriatique jusqu’à la frontière grecque. Le TO regroupe dans sa brochure une dizaine d’établissements de 3 et 4 étoiles et suggère des escapades culturelles, notamment à Butrint, un site archéologique situé à proximité de Saranda.

Kamer Idrizi organise  également des circuits. «Il faut 10 jours pour faire le tour du pays, mais nous suggérons en brochure une variante de cinq jours pour découvrir Tirana, une ville jeune et dynamique qui fait penser à Budapest, Durres, Vlora et Saranda. D’autres alternatives sont disponibles sur demande, combinant Tirana et Shkodër, au nord, ou alors Tirana et le lac Ohrid, sur les rives duquel se trouve le monastère de Saint-Naum.»

Au Monténégro, Alba Tours cible avant tout le balnéaire, notamment à Budva et à Sveti Stefan, une ville forteresse de 500 ans. Seul problème: il y a une pénurie de chambres durant la haute saison. «Comme pour la Croatie, il faut réserver six à sept mois à l’avance pour être sûr de trouver de la place, preuve que la région connaît un boom sans précédent», conclut Kamer Idrizi.

Dans sa brochure consacrée à la Croatie et à la Slovénie, Alba Tours mise sur le littoral et les îles croates. L’offre inclut des hôtels à Porec, Rovinj, Fazana et sur l’île voisine de Brijuni, ainsi qu’à Pula, Opatija et Rijeka, deuxième ville et principal port du pays. «Nous conseillons aussi vivement à nos clients de visiter Sibenik, joyau de la Dalmatie centrale, et Trogir, qu’on appelle parfois la Bruges de la Méditerranée avec ses venelles et la cathédrale Saint-Laurent, dont le portail sculpté est une pure merveille. Dubrovnik, elle, n’est plus à présenter, haut lieu touristique où nous proposons une dizaine d’hôtels en brochure. N’oublions pas non plus Split, d’où l’on embarque pour les plus belles îles de l’Adriatique – le pays en compte plus de 1000.»

Parmi celles-ci figure l’incontournable Hvar, une île sur laquelle l’immobilier a connu un véritable boom à la suite de l’afflux des Européens qui y ont acheté ou construit des maisons. Le TO y propose l’hôtel Adriatic, doté de 63 chambres face au port.

Patrick Claudet