Beachcomber face à l’Atlas (Edition 2015-19)

Avec le Royal Palm Marrakech, le groupe ouvre une adresse prestigieuse.

Au cœur d’un vaste domaine de 231 hectares orienté plein sud, le groupe mauricien Beachcomber a ouvert un resort d’exception, en face de l’Atlas: on y trouve sur 14 hectares un hôtel de luxe avec une très faible densité de suites et villas, un golf 18 trous Par 72 imaginé par l’Américain Cabell B. Robinson, ainsi qu’une vaste superficie réservée à différents types de villas à vendre, qui constituent aussi le pre-mier engagement foncier d’un groupe dont la vocation demeure l’hôtellerie. L’ensemble a donné naissance au Domaine Royal Palm Marrakech. Il y a de longues années que Beach-comber planchait sur ce projet marocain, freiné parfois par de multiples contraintes conjoncturelles et financières. Aujourd’hui, le domaine est pleinement opérationnel, le Directeur général, Xavier Jolivet, ayant même accompagné le suivi des travaux pendant plusieurs années, après avoir été, entre autres, numéro deux du Royal Palm, à l’île Maurice.

Le concept de base s’articule autour de trois axes: un établissement hôtelier haut de gamme, un golf et des villas. Une idée basée sur une seule ligne direc-trice: donner naissance à un re-sort éco-conscient, ce qui a séduit le Royaume du Maroc, l’anecdote voulant que feu Hassan II, en séjour au Royal Palm de Maurice, ait écrit dans le livre d’or de l’établissement qu’il souhaiterait voir s’ouvrir une même adresse dans son pays. Au niveau hébergement, le Royal Palm Marrakech offre 134 suites (Junior, Palm, Senior, Jardin et Penthouse), ainsi que dix Villas des Princes et cinq Suites Présidentielles. 

Le Royal Palm Marrakech s’ouvre sur une oasis verdoyante, le golf 18 trous dont les 72 hectares réunissent 3000 oliviers centenaires et 1500 palmiers. Un superbe parcours dont les divers plans d’eau sont alimentés par la nouvelle station d’épuration de Marrakech dont le financement a été assuré en grande partie par Beachcomber Hotels. Quant aux 94 villas déjà construites, deux tiers sont d’ores et déjà vendus; elles font partie inté-grante du domaine et permettent, aussi, d’équilibrer les recettes du groupe, le taux d’occupation des établissements de Marrakech étant loin d’être linéaire. 

Dominique Sudan, Marrakech