Commerce de détail: point mort (Edition 2006-49)

Une séance entre la FSAV et l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT) a éclairci les problèmes d’introduction de la filière.

Le représentant de l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT) et la Fédération suisse des agences de voyages (FSAV) se sont rencontrés mardi dernier afin de clarifier les obligations juridiques découlant de l’introduction de la formation de Gestionnaire du commerce de détail (GCD) qui devrait devenir une alternative à la Nouvelle formation commerciale de base (NFCB). Pour représenter la FSAV étaient présents Hans-Jörg Leuzinger, André Lüthi, Walter Kunz et Beat Knecht. Sur le fond, l’OFFT n’est pas opposé à ce que les cours interentreprises pour la NFCB et la GCD soient regroupés. André Lüthi explique: «L’important c’est d’ajuster la NFCB à la GCD et non pas l’inverse.» Ces cours interentreprises, appelés fenêtres interentreprises, sont fixes pour la filière GCD. «Ces cours de GCD sont discutés avec les cantons et sont, selon l’OFFT, immuables. Si nous devions accepter cette condition de l’OFFT, chaque région devrait s’arranger pour que les cours interentreprises de la NFCB correspondent à ceux de  GCD, ce qui nous pose un véritable problème.»

Un autre problème est celui qui concerne l’importance de l’examen. Des 232 leçons enseignées, seules 90 seraient examinées en GCD et ce en trois blocs avec chacun une note intermédiaire. «L’examen souffre d’un gouffre de 140 leçons entre les deux filières, ce que nous voulons impérativement réduire», indique André Lüthi.

«Les points indiqués par l’OFFT créent des circonstances difficiles et une grande complexité pour l’introduction de la filière GCD. C’est pour cela que nous souhaitons examiner à nouveau le projet et étudier sa faisabilité. Une décision définitive sera prise lors de la prochaine séance de la FSAV en janvier 2007», explique André Lüthi.

à la complexité technique dans la réalisation s’ajoute un très important problème de financement de la formation GCD. Les grandes associations peuvent y faire face, mais on doute que les plus petites y parviennent. Ce même problème concerne déjà la formation classique revue il y a deux ans et se résume en deux points: l’obligation pour le chef de l’agence formatrice de consacrer plus de temps et des coûts sensiblement plus élevés.