Confiance en l’avenir pour Egyptair à Genève (Edition 2012-09)

Si la révolution a effectivement freiné le tourisme, la compagnie reste une option pour le trafic domestique, mais aussi au-delà.

Karim Baky, directeur d’Egyptair pour la Suisse, reste confiant. «C’est indéniable, le tourisme a accusé une baisse en 2011. Mais en dépit de cela, bon nombre de touristes sont allés en Egypte, et le pays conserve son attrait.» Sur place, le ministère du tourisme œuvre de concert avec Egyptair pour remettre le «produit touristique» en place.

Egyptair offre cependant bien plus. «Notre réseau Afrique et sur l’Extrême-Orient est grand et nous avons des temps de connexions au Caire ne dépassant pas les trois heures. De plus, notre produit Business Class avec sièges «Flat Bed» sur la Thaïlande se révèle très compétitif en termes de prix.» En Afrique, la compagnie dessert quelques exclusivités comme Asmara (Erythrée), Khartoum (Soudan), Juba (Sud Soudan) ou encore l’Ethiopie. «Nous avons repris les vols sur Erbil et Bagdad en Irak. Dès le mois d’avril, nous reprendrons les opérations sur Tokyo au Japon. Pour cet été, le lancement de vols sur Toronto doit être encore confirmé.» La compagnie poursuit l’équipement de sa flotte avec des Boeing 777-300 et des Airbus A330-300.

De Suisse, l’offre est toujours de cinq vols au départ de Genève pour le Caire. «Cet été, en fonction de la demande, nous passeront à sept vols.» De Zurich, le codeshare opéré
par Swiss permet à la compagnie d’être présente sur le marché. 

CD