Karim Baky, directeur dEgyptair pour la Suisse, reste confiant. «Cest indéniable, le tourisme a accusé une baisse en 2011. Mais en dépit de cela, bon nombre de touristes sont allés en Egypte, et le pays conserve son attrait.» Sur place, le ministère du tourisme uvre de concert avec Egyptair pour remettre le «produit touristique» en place.
Egyptair offre cependant bien plus. «Notre réseau Afrique et sur lExtrême-Orient est grand et nous avons des temps de connexions au Caire ne dépassant pas les trois heures. De plus, notre produit Business Class avec sièges «Flat Bed» sur la Thaïlande se révèle très compétitif en termes de prix.» En Afrique, la compagnie dessert quelques exclusivités comme Asmara (Erythrée), Khartoum (Soudan), Juba (Sud Soudan) ou encore lEthiopie. «Nous avons repris les vols sur Erbil et Bagdad en Irak. Dès le mois davril, nous reprendrons les opérations sur Tokyo au Japon. Pour cet été, le lancement de vols sur Toronto doit être encore confirmé.» La compagnie poursuit léquipement de sa flotte avec des Boeing 777-300 et des Airbus A330-300.
De Suisse, loffre est toujours de cinq vols au départ de Genève pour le Caire. «Cet été, en fonction de la demande, nous passeront à sept vols.» De Zurich, le codeshare opéré
par Swiss permet à la compagnie dêtre présente sur le marché.
CD