Des codes TOs communs pour les membres de la Fédération? (Edition 2009-44)

La Fédération suisse des agences de voyages (FSAV) va se pencher sur la faisabilité d’un tel projet.

La question a été posée au comité, ainsi que l’indique Hans-Jörg Leuzinger, président de la FSAV.
«Au cours de l’avant-dernière séance du comité, la question légitime a
été posée et adressée aux représentants des TO présents:
fondamentalement, serait-il possible d’établir des codes communs au nom
de la société FSAV pour les membres qui le souhaiteraient? Pour le
moment, aucune décision n’a encore été prise. Le thème est prévu à
l’ordre du jour de la prochaine séance (ndlr.: mardi dernier).»

La pratique est déjà connue dans d’autres associations. Cependant, même
si à l’heure actuelle le projet est encore flou, certains émettent
néanmoins quelques réserves prudentes. Claude Luterbacher, membre de
l’association des Agences de Voyages Privées (AVP) et du comité de la
FSAV: «Il y a une entité juridique commune, c’est donc possible. Mais
il faut régler des problèmes de logistique comme l’envoi des brochures.
Quant au reste, ne n’y vois pas d’objection, à condition de voir le
champ concret d’application.»

Jacques Lathion, président de l’association des Agences Privées
Romandes (APR) se pose différentes questions quant aux effets d’un tel
projet. Toutefois, il confirme la nécessité de voir d’abord
concrètement les conditions d’application d’un tel système. Du côté de
la Travel Professional Association (TPA), Michel Ayer, président,
remarque: «Une telle démarche venant de la FSAV surprend. Est-ce bien
là sa vocation? Mais au final, il s’agirait d’une prestation
complémentaire pour ses membres…»

Bien qu’une moitié des membres de TPA soit également membre de la FSAV,
Michel Ayer ne voit pas là de concurrence. «Quelle que soit l’issue de
ce projet, les prestations actuelles de TPA sont suffisamment
attractives pour justifier sa cotisation.» Au moment où nous bouclons
cette édition, il ne nous est pas possible de savoir si le projet sera
poursuivi ou non. Toutefois, certains se demandent déjà si une telle
option, permettrait à la FSAV de devenir une véritable «force de
frappe».

Cédric Diserens