Dix ans de passion déjà (Edition 2008-49)

Le tour-opérateur a soufflé dix bougies cette année. Pour cet anniversaire, une unité visuelle et un programme affiné sont de mise.

Alexandre Python, fondateur et directeur d’ad gentes a le sourire. Son
tour-opérateur est aujourd’hui devenu grand et a trouvé une vitesse de
croisière. Dix ans que l’aventure a commencé. L’occasion d’opérer
quelques changements et affinages. «Il n’est plus possible de
fonctionner comme au début où j’étais pratiquement tout seul.»

Une des décisions majeure est l’unification de la production sous un
seul label et logo. «Les partenaires ne comprenaient pas toujours la
différence entre le tour-opérateur à Genève et l’agence de Montreux.
Dès lors, il a fallu décider d’opter pour une unité visuelle.» Le logo
se trouve donc modernisé et les marques disparaissent pour devenir des
destinations sous le nom d’ad gentes.

Outre les modifications visuelles, l’offre a été quelque peu modifiée.
«Nous avons mis l’accent sur les produits que nous
connaissons. C’est le meilleur moyen d’offrir à nos clients une
valeur ajoutée.» Chacun dans l’équipe d’ad gentes possède sa
destination de prédilection, qu’il s’agisse de l’Inde, des Philippines,
de la Thaïlande, de l’Indonésie ou encore du Cap-Vert.

«Nous travaillons avec nos propres circuits et nous cherchons à fournir
le meilleur rapport qualité-prix pour chaque destination. Nous avons
des circuits somme toute assez classiques, mais nous mettons l’accent
sur la rencontre avec les artisans locaux ou la population. Ce que nous
cherchons avant tout, c’est que les clients vivent une expérience
unique.» Ad gentes bénéficie d’un réceptif francophone efficace.

Pour les Philippines, des circuits golf ont été ajoutés en réponse à
une demande de la clientèle. «Nous avons créé des modules de quatre à
cinq jours, permettant de combiner un séjour balnéaire avec des séjours
de golf.» Du côté de l’Inde, tous les circuits sont garantis. L’offre a
été conçue pour être accessible, pour autant, ad gentes propose
également une formule de grand luxe. «Nous avons programmé un circuit
Signature Holiday avec des produits de très grande qualité.» Traversant
le Rajasthan, le circuit se veut une redéfinition du luxe.

«Bien entendu, toute l’offre est modifiable et nous créons des
itinéraires à la carte. Nous avons également décidé de ne plus inclure
les vols dans le prix des circuits. Ceux-ci changent beaucoup trop et
mettre une mention sous réserve n’a pas vraiment de sens. D’ailleurs,
nous avons couramment des demandes pour les arrangements terrestres
uniquement.»

Le Viêtnam dispose d’un circuit avec des départs fixes pour un maximum
de 30 passagers. «Le circuit ne se fait qu’avec des francophones.» Le
reste de l’Indochine se vend principalement
en combiné. Quant à la Thaïlande, Alexandre Python recommande, par
exemple, Koh Samet. «C’est une destination qui ne nécessite aucun
vol domestique. Dès lors le prix est plus intéressant.»

Ad gentes propose également le Cap-Vert. «La destination est la
spécialité de Gabrielle Lehmann, product manager, qui reprendra la
succession de Michel Deco dès le 1er janvier 2009.» En plus de cette
amoureuse du Cap-Vert, ad gentes peut également compter sur Catia
Tavares, originaire du Cap-Vert. La destination est proposée dans son
entier et à nouveau sous un angle d’approche et de rencontre.

Cédric Diserens