«Emirates a récupéré le gros du marché vers Maurice» (Edition 2014-25)

Depuis le retrait d’Air Mauritius, la compagnie de Dubaï s’est imposée sur la destination.

Rolf Weber, depuis l’absence de vols directs au départ de la Suisse, comment s’est comporté le marché à destination de l’île Maurice?

Vu les très bonnes connexions des compagnies Emirates, Air France, British Airways et Air Mauritius, le nombre de passagers reste stable. De bonnes solutions existent chaque jour pour se rendre dans ce paradis.

En termes d’images, l’île Maurice a-t-elle souffert face à la concurrence, dans le moyen/haut de gamme?

Nous regrettons cette situation et con-statons que, spécialement dans le haut de gamme, la destination ne jouit plus de son attractivité.

Quelles sont les airlines qui ont récupéré la plus grande partie du trafic au départ de la Suisse, et pourquoi?

C’est sans doute Emirates, avec sa capacité et ses quatorze vols hebdomadaires qui profite le plus du marché délaissé par Air Mauritius. Une politique de tarification agressive, une bonne stratégie marketing et une bonne qualité positionnent Emirates comme favori.

Globalement, comment évolue la destination voisine, La Réunion?

La majorité de nos clients combinent La Réunion avec leur séjour sur l’île Maurice. Ces dernières années, La Réunion a fasciné toujours plus de clients appréciant les splendeurs de la nature. De plus, La Réunion est une destination de vacances pour tout un chacun.

Que pensez-vous de l’accord d’acheminement qui vient d’être conclu entre Air France et Air Austral pour les vols depuis Genève?

C’est un grand bénéfice pour la destination! Grâce à cet accord, nous comptons doubler les ventes pour La Réunion.

A terme, ne pensez-vous pas que les trois airlines du Golfe Persique vont dominer l’essentiel du marché vers l’océan Indien?

Les trois compagnies aériennes du Golfe sont bien positionnées, mais nous sommes d’avis que d’autres airlines ont aussi des atouts à faire valoir. Des projets de futurs vols non-stop sont toujours d’actualité.

Quelle est l’évolution tarifaire sur Maurice, Réunion, Maldives et Seychelles?

La haute saison devrait demeurer stable alors que la basse saison offre des occasions qui n’existaient pas avant, particulièrement dans le segment 5 étoiles.

DS