«En Amérique du Sud, Iberia mise sur un positionnement plus fort» (Edition 2010-35)

Globalement, quel bilan tire Iberia en Suisse après les sept premiers mois de l’année?

Le bilan pour le premier semestre 2010 est très positif puisque nos ventes ont une augmentation de 12%. Notre part de marché s’accroît surtout sur l’Amérique latine et le segment Business connaît une forte progression en Suisse. 

Quelle est la situation à Genève où vous ne vous appuyez que sur une déléguée de ventes, Maria Pilar Elia?

Le marché romand se porte toujours bien. Notre Sales en poste à Genève, Maria Pilar Elia, s’occupe en grande partie de toute la Suisse romande. Cependant, elle est également secondée par notre Sales de Zurich, Elisabeth Navarro qui se charge d’une partie du segment Leisure en Suisse romande. Par ailleurs, nous disposons d’un Helpdesk et d’un Inhouse Sales en
poste à Zurich qui traitent également le marché romand. 

En termes d’opérations, quelle est votre offre actuelle au départ de la Suisse?

Nous proposons trois liaisons quotidiennes Zurich–Madrid et quatre vols entre Genève et Madrid. A ceci viennent s’ajouter des opérations ponctuelles durant la saison d’été et Noël, avec un vol le samedi au départ de Genève et Zurich sur St-Jacques-de-Compostelle.    

Quelle est actuellement la part du trafic point à point?

Sur Madrid, elle représente 34% du total de nos passagers. Et sur le reste de l’Espagne, 46,5%. 

Quelle est celle du trafic en correspondance à Madrid-Barajas et quelles sont les destinations les plus demandées?

Le segment long-courrier génère 40% de nos passagers d’origine suisse, les destinations les plus fortes étant Santo Domingo, Buenos Aires, San Jose, Lima, Santiago du Chili et Sao Paulo. Le reste représente 13,5%, avec notamment le Portugal et l’Afrique. 

Au niveau du produit à bord, quels ont été les ajustements les plus récents?

Iberia a fortement investi dans sa Business Plus long-courrier. Une décision judicieuse puisque, depuis 2005 qui a été l’année de lancement, l’augmentation du volume en Business Class se monte à 42%. Nous venons aussi de rénover entièrement la Business Plus en la dotant de sièges se transformant en lits, avec 220 cm d’espace personnel. La qualité de service et le confort offert font la fierté de la compagnie. 

Qu’en est-il du rapprochement annoncé avec British Airways?

A l’heure actuelle nous ne pouvons fournir davantage d’informations que celles qui ont déjà été  communiquées.

Suite au projet de fusion entre la brésilienne TAM et la chilienne LAN, vous devriez perdre cette dernière comme partenaire au sein de l’alliance Oneworld. Quelles conséquences au niveau de l’offre en Amérique du Sud?

Pour le moment nous ne pouvons nous prononcer mais Iberia continuera
à miser fortement sur l’Amérique latine, quelle que soit l’évolution de ce projet.

Précisément, qu’en est-il du développement de votre réseau en Amérique du Sud?

En 2010 Iberia mise sur un plus fort positionnement en Amérique du Sud. Nous proposons désormais 17 fréquences hebdomadaires sur Buenos Aires, Quito et Guayaquil, et 18 sur Lima. 

A partir du 1er octobre de cette année, Cordoba, en Argentine, constituera notre nouvelle destination long-courrier desservie trois fois par semaine en vol direct, le lundi, le jeudi et le samedi. A ce développement de l’offre viennent de s’ajouter quatre vols hebdomadaires directs à destination de Panama ainsi que quatre liaisons triangulaires par semaine, Madrid–Guatemala–El Salvador–Madrid. 

Par ailleurs nous avons lancé deux nouvelles destinations à partir de juillet: Amman et Damas. Et toujours au niveau moyen-courrier, nous volons depuis hier, 1er septembre, deux fois par semaine sur Oran. Pour mener à bien ces nouvelles opérations, Iberia a fait l’acquisition de cinq Airbus A340-600 et deux A319. 

Dominique Sudan

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