En Suisse romande la branche est plutôt divisée (Edition 2011-31)

Entre TOs et agences de voyages, les réactions sont plutôt divisées en Suisse romande.

Pour Guillaume Winterstein, Trade Wings, il s’agit d’un stimulus. «Ebookers n’est pas un concurrent mais plutôt un stimulateur de marché. Son portefeuille de production bien que complet, n’apporte pas vraiment de valeur ajoutée aux clients outre des prix très attractifs. Cela détraquera encore un peu plus notre secteur d’activité qui est déjà très fragilisé par la conjoncture morose.»  Chez Frantour et Railtour, Christine Ruph regrette un manque de partialité de l’aéroport. «La démarche qui consiste à mettre en avant un des acteurs du monde du voyage nous a surpris en effet. Ebookers peut être en concurrence, directe ou indirecte, avec d’autres acteurs locaux, lesquels contribuent aussi, à leur manière, au dynamisme de l’aéroport.»

Chez Air Marin, Michel Vargues va encore plus loin et parle de «lobbying». «L’aéroport international de Genève joue un rôle important pour l’activité économique de toute la région, France voisine comprise. C’est avant tout une entreprise publique, qui dans ce cas outrepasse son objectif et son rôle.»  Du côté de TPA, Michel Ayer émet des regrets. «C’est fort dommage, que l’aéroport, en général très réactif et très efficace sur des situations difficiles, n’ait pas mesuré les conséquences négatives de cette mise en avant. Nous osons espérer que machine arrière sera faite.»

CD