Pour Guillaume Winterstein, Trade Wings, il sagit dun stimulus. «Ebookers nest pas un concurrent mais plutôt un stimulateur de marché. Son portefeuille de production bien que complet, napporte pas vraiment de valeur ajoutée aux clients outre des prix très attractifs. Cela détraquera encore un peu plus notre secteur dactivité qui est déjà très fragilisé par la conjoncture morose.» Chez Frantour et Railtour, Christine Ruph regrette un manque de partialité de laéroport. «La démarche qui consiste à mettre en avant un des acteurs du monde du voyage nous a surpris en effet. Ebookers peut être en concurrence, directe ou indirecte, avec dautres acteurs locaux, lesquels contribuent aussi, à leur manière, au dynamisme de laéroport.»
Chez Air Marin, Michel Vargues va encore plus loin et parle de «lobbying». «Laéroport international de Genève joue un rôle important pour lactivité économique de toute la région, France voisine comprise. Cest avant tout une entreprise publique, qui dans ce cas outrepasse son objectif et son rôle.» Du côté de TPA, Michel Ayer émet des regrets. «Cest fort dommage, que laéroport, en général très réactif et très efficace sur des situations difficiles, nait pas mesuré les conséquences négatives de cette mise en avant. Nous osons espérer que machine arrière sera faite.»
CD