ESL, un cru de douze ans d’âge (Edition 2009-35)

Très active sur la communication le terrain de l’entreprise apporte une vision «jeune» des séjours linguistiques.

Début avril, à l’occasion de l’inauguration de sa nouvelle enseigne à
Lausanne, ESL a organisé une conférence de presse. Pour Camille-Angelo
Aglione, Press & Communication Manager, l’objectif était de donner
les tendances des séjours linguistiques. «Nous avons observé une
demande pour les séjours chez le professeur. Du côté de l’anglais, les
USA reviennent à la mode, notamment depuis l’élection du nouveau
président.»

Dans la pratique, ESL dispose d’un réseau d’agences étendu. En effet,
une centaine de collaborateurs sont répartis entre les succursales de
Montreux, Lausanne, Genève, Bâle, Berne, Lucerne, St-Gall, Widnau,
Zurich, Bellinzone, Locarno et Lugano. En outre, des agences
internationales permettent à l’entreprise de bénéficier d’une présence
en France (trois bureaux), en Italie (deux bureaux), au Panama, en
République tchèque, en Suède et en Allemagne (un bureau dans chaque
pays).

Pas question cependant de concurrencer les agences de voyages. «La
clientèle visée n’est pas la même.» L’agence de voyages dispose d’une
clientèle qui est susceptible de demander un conseil pour un séjour
linguistique, alors que l’agence ESL reçoit le client qui s’adresse
directement au prestataire. «Dans ce cas, nous recherchons à capter la
clientèle des autres prestataires de séjours linguistiques, et pas
celle des revendeurs. À noter qu’ESL se distingue aussi par sa capacité
d’innovation, notamment en allant explorer des nouveaux marchés.

L’ouverture d’une agence en ville, à l’instar de celle de Lausanne,
n’est donc pas en contradiction avec la revente. «Au contraire, nous
pouvons ainsi même proposer un support sur place.» La
position d’ESL vis-à-vis des agences est sans équivoque. «Nous offrons
une commission intéressante sur nos produits et notre catalogue est
l’un des plus varié du marché. Les agents trouvent ainsi la diversité
nécessaire pour satisfaire leur clientèle, à la recherche de
propositions hors des sentiers battus.»

De plus, ESL se prête volontiers à l’exercice de la tournée des
agences. «Nous accordons une importance certaine au conseil, à la
relation et au partenariat, bref à l’aspect humain et au contact. Nous
effectuons également un suivi des informations.» Pour le moment, la
part de revente est encore faible. «C’est une petite part des ventes,
mais elle est soignée et en croissance.» Toutefois, cela n’entame en
rien l’attitude positive de Camille-Angelo Aglione. «Si les moyens sont
là, cela vaut la peine de s’y intéresser.»

Le travail avec les écoles se fait sur la base d’un partenariat. «C’est
le concept du travail ‹la main dans la main›. Cela nous permet d’avoir
une certaine marge de manœuvre et d’offrir une certaine transparence
aussi bien vis-à-vis du client que de l’agent de voyage.» De par sa
présence en Europe, ESL dispose d’un réseau précieux d’information.

Cédric Diserens

Un regard sur la crise, ses effets et les tendances

Le 2 avril dernier, à l’occasion de l’inauguration de son agence
de Lausanne, ESL Séjours Linguistiques a présenté les résultats d’une
étude intitulée Nouveautés et tendances 2009 des séjours linguistiques.
Les points marquants sont une augmentation de la demande pour la
formule de «Cours chez le prof», mais également une sorte de
stimulation émanent de la crise. Si la part loisir est en baisse, la
part éducation est en croissance. Les formules intensives sont
privilégiées. Quant aux tendances globales, l’effet «Obama» a bel et
bien entraîné un regain d’intérêt pour les USA. Mais l’assouplissement
des mesures introduites par le Patriot Act a également joué un rôle.
   

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