FSAV/sections: (Edition 2006-36)

Quand on ne communique pas, c’est qu’il n’y a rien à dire. Or, un exemple récent touchant à une importante compagnie aérienne online à Genève tend à prouver qu’il n’y a jamais de fumée sans feu. Aujourd’hui, c’est au tour de la FSAV de respecter le souhait des présidents réunis cette semaine à Lausanne dans

Quand on ne communique pas, c’est qu’il n’y a rien à dire. Or, un exemple récent touchant à une importante compagnie aérienne online à Genève tend à prouver qu’il n’y a jamais de fumée sans feu. Aujourd’hui, c’est au tour de la FSAV de respecter le souhait des présidents réunis cette semaine à Lausanne dans le cadre de leur conférence annuelle: aucune information ne sera donnée avant le début octobre, soit au lendemain d’une dernière séance qui devrait aider à finaliser l’important projet de réforme structurelle des 13 groupements formant la FSAV. Autant dire que la séance «constructive» n’a pas permis de définir un terrain d’entente, loin s’en faut.

Il y a plus de 10 ans, l’assemblée générale de la FSAV avait déjà balayé le projet de sections qui lui avait été soumis. Aujourd’hui, cette restructuration en profondeur fait peur dans plusieurs régions. Le changement qui semble inéluctable ne se fera de toute façon pas du jour au lendemain.

Chaque groupement s’appuie sur une structure juridique différente; des obstacles divers (subventions à Genève,
différences importantes dans l’actionnariat de TTW SA; formation professionnelle centralisée en Suisse romande sous l’égide de l’URAV) freinent l’avancement des travaux. Des travaux menés par un groupe formé en été
dernier et comptant dans ses rangs deux représentants romands, les présidents de Genève et Vaud.

Quoi qu’il en soit, certains «petits» groupements régionaux, sous leur forme actuelle, sont condamnés à moyen terme: la concentration des TOs pèse sur les agences de voyages, la formation professionnelle presse financièrement certains groupements qui ne supporteront pas longtemps cette charge. La transformation des groupements en sections – leur nombre reste à définir mais sera de toute façon réduit puisque la restructuration à l’étude vise à davantage d’efficacité – signifierait aussi l’introduction d’une cotisation unique au plan national. Ce changement ne devrait pas faire l’unanimité, à moins que l’on opte pour une FSAV chapeautant deux piliers, les TOs et les Retailers, avec un barème de cotisation à deux vitesses.

On comprend mieux pourquoi tout le monde respecte l’omerta imposée l’autre jour à Lausanne. Un jour pourtant, les langues se délieront et l’on communiquera de nouveau.