Le projet de construction de lAile Est, que toutes les compagnies aériennes long-courriers réclament depuis des lustres pour le traitement de leurs gros-porteurs et des passagers, prend enfin forme. Ce projet denvergure sinscrit dans une enveloppe budgétaire de lordre de CHF 450 millions. Il y a quelques mois, différents milieux sy étaient pourtant opposés.
que la demande dappro-bation des plans de la future Aile Est a été déposée auprès de lOffice fédéral de laviation civile (OFAC) par laéroport, diverses oppositions, onze au total, ont été signifiées au régulateur. «Elles émanaient essentiellement de milieux écologistes et de défense des riverains. Les opposants craignaient notamment que la construction de cette infrastructure ne contribue à doper la croissance que connaît Genève Aéroport et naugmente son empreinte sur lenvironnement. Au terme de nombreuses rencontres et discussions, ces associations ont finalement accepté de ne pas recourir contre lautorisation de construire qui nous sera octroyée. Cette autorisation est assortie dune charge limitant le nombre de positions utilisées simultanément, ce qui a achevé de les rassurer», explique Robert Deillon, directeur général.
Pour quun terrain den-tente soit enfin trouvé, les autorités aéroportuaires se sont efforcées de rassurer les opposants quant à la finalité de ce projet. Il ne sagit pas dun nouveau terminal, comme on la parfois entendu, mais de nouvelles salles dembarquement destinées pour une part à remplacer des installations aujourdhui obsolètes.
cela, lAile Est ne va nullement doper la croissance, qui existe sans elle. «Par ailleurs, ces nouvelles infrastructures sont essentiellement au service des vols long-courriers, qui constituent un trafic que les milieux environnementalistes voudraient voir se développer. Enfin, en termes strictement écologiques, ce bâtiment sera éminemment plus propre que les installations existantes. Au final, nous ne faisons que gagner en ergonomie dans la gestion dun tarmac que lon sait relativement exigu, en améliorant le confort des passagers et des compagnies aériennes», ajoute Robert Deillon.
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