Historiquement, cest à Lucerne, en 2005 déjà, que lidée a germé. Elle venait de la base, en particulier des associations de Bâle, Vaud et Zurich: lidée consistait tout simplement à vivre avec son temps en adaptant les structures obsolètes de la FSAV. Le groupe de travail mis en place a travaillé darrache-pied pour présenter un projet qui a immédiatement séduit lensemble des membres. La base secouait le cocotier et évitait un éventuel diktat venant de Zurich.
Le vote consultatif effectué au sein des plus grandes associations régionales dagences de voyages donnait raison aux adeptes du changement. Partout, on a affiché la volonté unanime daller au bout de lintégration en donnant naissance aux nouvelles «Régions». En optant pour une Fédération et une affiliation, on a suivi le groupe de travail ad hoc dont lobjectif premier est de maîtriser les coûts, en particulier ceux de la formation professionnelle.
Sur ce point, la proposition de financement rapidement trouvée devrait lemporter haut la main lors de lassemblée du Caire puisque la cotisation annuelle comme les frais de formation par apprenti baisseront pour la grande partie des onze associations actuelles. En pour enrayer
la baisse du nombre de membres que lon observe depuis un certain temps, la FSAV a trouvé la parade: les frais de formation par apprenti prendront lascenseur chez les non-membres.
En Suisse romande, les seules questions qui demeurent ouvertes sont au nombre de deux, le volet formation
ne posant aucun problème contrairement à la Suisse alémanique où IST Zurich et Pro Target sont directement concernés. Ces questions portent sur la dissolution des associations actuelles et lavenir des actions détenues par chaque groupement dans TTW SA. Les deux questions sont étroitement liées puisque les associations romandes détiennent la majorité de TTW SA.
En ce sens, les autres associations romandes devraient rapidement emboîter le pas aux Vaudois: lAssociation vaudoise des agences de voyages (AVAV) est favorable au statu quo, la réforme des structures qui est en cours permettant le maintien des associations actuelles sous une forme allégée. Ces «Amicales» auraient alors réglé avec élégance le problème de lavenir des actions de TTW SA qui a déjà fait couler beaucoup dencre. Car dans lautre cas, celui qui consiste à céder au plus offrant (cest-à-dire la Fédération), les Romands risquent de perdre beaucoup. Et ce serait une grossière erreur stratégique que de confier à la FSAV la majorité de ces actions: car la Fédération ne saurait prendre le contrôle dun salon
professionnel qui appartient aux producteurs et aux distributeurs de tout le pays.