La deuxième mouture du sondage adressé par les Agences de Voyages Privées (AVP) de Genève est prête en trois langues et incessamment en format électronique (voir dernière édition).
«Il sagit de retrouver progressivement les bases dun partenariat global, équitable et efficace, au bénéfice des voyageurs, mais permettant à chacun datteindre un équilibre économique. Les airlines réalisent aussi que, depuis la fin du commissionnement des agences, ces dernières fournissent un travail remarquable et apporte une valeur ajoutée indiscutable sans que ces services soient rémunérés à leur juste valeur. Les compagnies et agences doivent donc revoir ensemble les modalités de leur collaboration. A court terme, cest le Travel Agents Handbook de lIATA qui devra être renégocié», rappele Olivier Dupont, directeur de Fert.
Cette démarche, deux associations dagences de voyages, lAPR romande et TPA qui a une envergure nationale, la soutiennent tout en relativisant. «Si linitiative de lAVP se justifie, ce deuxième sondage na de sens que sil aboutit à une ou des actions concrètes et concertées», relève Michel Ayer, président de TPA.
LAPR soutient de son côté la démarche depuis le début mais insiste sur le fait que lIATA, comme lindique Olivier Dupont, doit revoir sa copie: «LIATA doit être active et non réactive. Cest sa mission première et son rôle. Or, elle nest plus que réactive, les airlines imposant de toute manière leurs directives aux agences sans la consulter», relève Jacques Lathion, président.
Du côté de la Fédération suisse des agences de voyages (FSAV), le directeur Walter Kunz tient un discours positif: «Un tel sondage, basé sur des éléments constructifs, mérite tout à fait dêtre soutenu. Mais renégocier le fameux Travel Agents Handbook est illusoire. Des collègues dautres pays ainsi que lECTAA, à Bruxelles, partagent cette opinion», estime Walter Kunz.