La démarche de l’AVP appuyée par trois associations d’agences (Edition 2011-27)

La FSAV ainsi que l’APR et TPA soutiennent la Charte de l’AVP mais ne le font pas sans réserves.

La deuxième mouture du sondage adressé par les Agences de Voyages Privées (AVP) de Genève est prête en trois langues et incessamment en format électronique (voir dernière édition). 

«Il s’agit de retrouver progressivement les bases d’un partenariat global, équitable et efficace, au bénéfice des voyageurs, mais permettant à chacun d’atteindre un équilibre économique. Les airlines réalisent aussi que, depuis la fin du commissionnement des agences, ces dernières fournissent un travail remarquable et apporte une valeur ajoutée indiscutable sans que ces services soient rémunérés à leur juste valeur. Les compagnies et agences doivent donc revoir ensemble les modalités de leur collaboration. A court terme, c’est le Travel Agent’s Handbook de l’IATA qui devra être renégocié», rappele Olivier Dupont, directeur de Fert.

Cette démarche, deux associations d’agences de voyages, l’APR romande et TPA qui a une envergure nationale, la soutiennent tout en relativisant. «Si l’initiative de l’AVP se justifie, ce deuxième sondage n’a de sens que s’il aboutit à une ou des actions concrètes et concertées», relève Michel Ayer, président de TPA.

L’APR soutient de son côté la démarche depuis le début mais insiste sur le fait que l’IATA, comme l’indique Olivier Dupont, doit revoir sa copie: «L’IATA doit être active et non réactive. C’est sa mission première et son rôle. Or, elle n’est plus que réactive, les airlines imposant de toute manière leurs directives aux agences sans la consulter», relève Jacques Lathion, président. 

Du côté de la Fédération suisse des agences de voyages (FSAV), le directeur Walter Kunz tient un discours positif: «Un tel sondage, basé sur des éléments constructifs, mérite tout à fait d’être soutenu. Mais renégocier le fameux Travel Agent’s Handbook est illusoire. Des collègues d’autres pays ainsi que l’ECTAA, à Bruxelles, partagent cette opinion», estime Walter Kunz.