Thierry Aucoc, entre le vol de laprès-midi et la nouvelle liaison du soir, quelles destinations mettrez-vous en avant depuis le hub de Dubaï?
Le vol additionnel au départ de Genève améliorera les correspondances, en particulier celles offertes aux clients voyageant vers locéan Indien, Bali, la Thaïlande ainsi que lAfrique.
Avec loffre des autres airlines du golfe Persique, un problème de surcapacité ne risque-t-il pas de se produire à Genève?
De nouvelles fréquences et un accroissement de la capacité constituent de bonnes nouvelles pour les voyageurs; cela offre un choix plus riche et une flexibilité accrue, ainsi quun accès plus important à notre vaste réseau via Dubaï. Et lon note aussi un nombre croissant de personnes, en particulier issues des pays dAsie, désireuses de voyager en Europe. La concurrence est toujours une bonne chose.
Comment justifiez-vous ce «double daily»?
Cette décision est dictée par des objectifs commerciaux dans le sens où nous devrons répondre à une forte croissance de la demande pour les services dEmirates en Suisse romande, et ce dans toutes les classes.
La proximité de Lyon ne risque-t-elle pas de «cannibaliser» le 2e vol?
Non. Le choix de doubler nos services à Genève na aucun lien avec les vols dEmirates sur Lyon. Cette augmentation de fréquences est motivée par la forte demande générée dans les deux sens par la route de Genève.
Sur Zurich, Thierry Antinori parlait dans une récente interview du «potentiel pour un 3e vol quotidien». Or vous avez déjà deux vols par jour en A380. Le projet dun troisième vol sur ZRH est-il encore dactualité?
Zurich constitue un marché très important pour nous, raison pour laquelle nous avons introduit récemment un second vol quotidien en A380. Cependant nous navons de projet immédiat portant sur une nouvelle augmentation de fréquences. Genève Aéroport nest pas encore en mesure de traiter techniquement un A380. Mais nos voyageurs au départ de Genève peuvent découvrir le fleuron de notre flotte vers plus de 30 destinations au-delà de Dubaï.
Emirates ne joue-t-elle que la carte du volume au détriment des recettes?
Non, de manière définitive. La décision soigneusement planifiée daugmenter les vols de Genève se base uniquement sur des objectifs commerciaux.
Songez-vous à une forme de collaboration avec Easyjet par le biais Skywards?
En fait, nous avons déjà un partenariat avec Easyjet: les membres de notre programme de fidélisation Emirates Skywards ont la possibilité de convertir leurs miles pour des vols Easyjet, aussi à Genève. Nous sommes davis quil sagit dun avantage appréciable pour offrir à nos passagers des possibilités de voyages sans limite.
Ne craignez-vous pas une nouvelle guerre tarifaire à Genève entre les divers concurrents?
Le trafic aérien augmente dune façon générale, également au départ et à destination de la Suisse. Il existe un fort potentiel pour de nouveaux services long-courriers sans escale et bénéficiaires. Nous ne commentons pas les tarifs des autres airlines. Nos clients se voient proposer un produit à bord, des services et un réseau de classe mondiale. Nous investissons de manière conséquente dans le développement de notre produit afin que le client en ait pour son argent en First et en Business Class, ainsi quen Eco.
DS