La situation de la Grèce reste floue à lheure actuelle. Si le projet de référendum a été abandonné, la crise nest pas encore résolue. En Allemagne, TUI a choisi de demander à ses partenaires hôteliers dêtre rétribué en drachme si le pays venait à sortir de la zone euro.
De son côté, Hotelplan Suisse a conclu de nouveaux contrats avec ses partenaires locaux. Les conditions restent inchangées afin de préserver les prix. Lobjectif principal de cette manuvre est dassurer que les prestations seront identiques. Walter Brüllhardt, chef Tour Operating Beach Holidays: «Nous navons aucune structure propre sur place et navons aucun risque financier. Mais il faut bien comprendre que les problèmes économiques touchent surtout Athènes. Les îles sont pratiquement un monde à part avec une très forte dépendance du tourisme. Il ne devrait donc y avoir aucun problème de ce côté-là.» Quant aux risques de grèves, il constate que cest un risque qui nest pas lié quà ce pays.
Chez Kuoni, Marianne Häuptli, Senior Vice President Market Management: «Bien entendu, nous suivons lévolution de la situation en Grèce. Côté opérationnel, la saison étant terminée, cest beaucoup plus calme. Nous devons être attentifs aux discussions portant sur la monnaie et les taux de change. De plus, tout mouvement de grève important peut avoir une image négative sur le pays.» Les négociations tarifaires pour lété 2012 sont déjà terminées et ont été effectuées en fonction de leuro ou de la drachme.
Pour Latelier du voyage, Gilbert Barbey admet que lobservation se fait depuis de longs mois. «Les risques auxquels nous sommes attentifs sont liés à la situation au centre des grandes villes, en particulier Athènes: visites perturbées, grèves répétitives, ramassage des ordures, suppression de vols locaux ou de bateaux entre les îles. Tout cela peut perturber nos procédures et réalisation ditinéraires à la carte.» Mais la confiance en les partenaires locaux est solide.
VT Vacances débutera sur la Grèce en 2012. Sébastien Delgado, co-directeur, con-firme quune attention particulière est requise. «Il est difficile de se projeter sur lété 2012. Nous espérons que dici là, la situation se sera stabilisée. Nous restons persuadés que la population et le gouvernement grec feront preuve dintelligence et de pragmatisme pour ne pas se saborder.»
Cédric Diserens
Edelweiss Air reste confiante
Avec son programme dété, Edelweiss Air sera un acteur aérien dimportance sur la Grèce. Peter Spring, COO, se dit confiant. Selon lui, le risque le plus grand serait un désintérêt de la clientèle et les grèves qui peuvent bloquer les opérations. «Notre plan pour 2012 prévoit le même nombre de vols quen 2011. Il dépend non seulement des voyagistes, mais également de la situation générale sur le marché.»
CD