La passion alliée à une très grande rigueur (Edition 2008-36)

«C’était mon idée depuis la création de l’agence, il y a quatre ans, confie-t-elle. Nous proposions déjà un travail haut de gamme et je voulais devenir TO. Ce n’est pas plus compliqué que cela. Et je m’aperçois que plus il y a de regroupements, plus il y a de place pour les niches.» Anne-Sophie Spérisen

«C’était mon idée depuis la création de l’agence, il y a quatre ans,
confie-t-elle. Nous proposions déjà un travail haut de gamme et je
voulais devenir TO. Ce n’est pas plus compliqué que cela. Et je
m’aperçois que plus il y a de regroupements, plus il y a de place pour
les niches.»

Anne-Sophie Spérisen ne vient pas du milieu du tourisme, mais de
l’industrie. Licence d’économie, Master of Science puis responsable
marketing industriel avant de diriger une entreprise de traitement
thermique des métaux à Bienne, elle a toujours connu la passion du
voyage… avant de franchir le pas. Un jour, elle s’est inscrite pour
suivre les cours Iata. Son professeur? Carole Brisebard, débauchée pour
commencer l’aventure!

«Tout le monde me disait qu’installer l’agence en étage n’était pas une
bonne idée. Je me suis accrochée. Aujourd’hui, nous avons une très
belle clientèle, nous sommes en forte expansion et nous franchissons le
pas. Devenir TO dans ce domaine très spécifique, c’est allier la
passion, le coup de cœur à une très grande rigueur. Je suis économiste
à la base, je ne rêve donc pas. Nos brochures sont un peu des
collections, mais derrière, il y a beaucoup de travail de la part de
toute l’équipe comme de nos réceptifs.»

Golfeuse, Anne-Sophie Spérisen n’a pas négligé le golf dans son action.
«C’est même quelque chose qui marche très fort chez nous. Nous
proposons des combinés golf-city break, des découvertes golfiques comme
en Birmanie.» Si elle travaille une clientèle directe avec une
Newsletter envoyée à 1500 personnes, elle n’entend pas négliger les
agences de voyages mais veut sélectionner ses partenaires. 
   

AB