«Cétait mon idée depuis la création de lagence, il y a quatre ans,
confie-t-elle. Nous proposions déjà un travail haut de gamme et je
voulais devenir TO. Ce nest pas plus compliqué que cela. Et je
maperçois que plus il y a de regroupements, plus il y a de place pour
les niches.»
Anne-Sophie Spérisen ne vient pas du milieu du tourisme, mais de
lindustrie. Licence déconomie, Master of Science puis responsable
marketing industriel avant de diriger une entreprise de traitement
thermique des métaux à Bienne, elle a toujours connu la passion du
voyage
avant de franchir le pas. Un jour, elle sest inscrite pour
suivre les cours Iata. Son professeur? Carole Brisebard, débauchée pour
commencer laventure!
«Tout le monde me disait quinstaller lagence en étage nétait pas une
bonne idée. Je me suis accrochée. Aujourdhui, nous avons une très
belle clientèle, nous sommes en forte expansion et nous franchissons le
pas. Devenir TO dans ce domaine très spécifique, cest allier la
passion, le coup de cur à une très grande rigueur. Je suis économiste
à la base, je ne rêve donc pas. Nos brochures sont un peu des
collections, mais derrière, il y a beaucoup de travail de la part de
toute léquipe comme de nos réceptifs.»
Golfeuse, Anne-Sophie Spérisen na pas négligé le golf dans son action.
«Cest même quelque chose qui marche très fort chez nous. Nous
proposons des combinés golf-city break, des découvertes golfiques comme
en Birmanie.» Si elle travaille une clientèle directe avec une
Newsletter envoyée à 1500 personnes, elle nentend pas négliger les
agences de voyages mais veut sélectionner ses partenaires.
AB