Il fut un temps où la quantité supplantait la qualité. Dans de nombreux secteurs de la vente, on préférait avoir un vaste assortiment, quitte à moins connaître les produits vendus. Cette règle na pas été lapanage unique du secteur des voyages, mais elle a été souvent appliquée notamment par les grandes structures. Aujourdhui, presque tous les secteurs en sont arrivés à la même conclusion : qui trop embrasse, mal étreint.
Et les résultats ne se font pas attendre. Oui, léconomie nest pas au beau fixe. Oui, les difficultés financières sont loin dêtre résolues. Mais les clients sont toujours là, même si parfois leur budget est revu à la baisse. Et comme sil fallait faire écho à leurs attentes, les prestataires locaux de certaines destinations revoient également leurs prix vers le bas, quitte à ce que cela soit de manière ponctuelle, au travers dactions spéciales.
Le choix des destinations montre encore une fois quil est impossible de prédire les attentes et envies des clients romands. Il est aujourdhui nécessaire de mettre en avant autant de points forts que possible pour une destination, car personne ne peut dire si elle récoltera les faveurs ou non des voyageurs. Sans compter quune forte demande peut avoir entraîné un fort développement avec au final une situation de surcapacité. Cest un problème qui touche des destinations comme lîle Maurice et ses nombreux établissements hôteliers haut de gamme.
Lautre aspect réjouissant pour les spécialistes est de constater que la clientèle nhésite encore pas trop à choisir des forfaits complets. Contrairement à ce que lon aurait pu craindre, les compagnies Low Cost ne sont pas incontournables. Certes, cela a parfois pour conséquence une masse de travail liée à la jungle des tarifs pratiqués par les compagnies aériennes, mais au final, le voyagiste sait quil peut faire la différence face au micro-touroperating, ou même au self-operating. Et il reste encore à voir ce que donneront les outils B2B qui devraient être une alternative non négligeable pour les agences.