La Suisse n’a qu’un salon, c’est le TTW (Edition 2012-33)

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A l’heure où des changements structurels touchent la branche des voyages en permanence, les acteurs du secteur doivent se rendre à l’évidence: en défendant le TTW qui est leur salon professionnel -annuel depuis près de quarante ans, ils profiteront d’une plate-forme unique ouverte durant deux jours, réduiront considérablement les budgets alloués à de coûteux événements parallèles ne réunissant qu’une poignée d’agents de voyages, et feront profiter leurs effectifs toujours plus réduits d’un programme garantissant un vrai retour sur investissement.

C’est dans cette optique que la deuxième édition du TTW Romandie & France Voisine a été pensée en termes de contenu. L’objectif poursuivi, à quelques ajustements près, reste la mise en place d’un rendez-vous compact proposant sous un même toit un vrai menu à la carte dans une atmosphère conviviale: un congrès, deux séminaires et un workshop «Envol» par jour, afin de laisser aux visiteurs le plus de temps possible à la visite des stands et aux relations avec les -ex-posants. Pour répondre à la demande du marché, les horaires du prochain TTW ont également été adaptés et les prix d’entrée pour -visiteurs très nettement revus à la baisse par rapport aux années précédentes. Dans un peu plus de cinq semaines, le TTW nouvelle formule – c’est-à-dire splitté entre Genève et Zurich pour répondre à la structure du marché – ouvrira ses portes à Palexpo. Pour ne citer qu’un exemple, Kuoni sera de nouveau de la partie à Genève comme à Zurich, avec une importante surface d’exposition deux jours durant. De nomb-reuses autres entreprises ont déjà confirmé leur présence, d’autres sont en passe de le faire puisque la vente de surface est -entrée dans sa dernière ligne droite.

En jouant cette carte-là, la branche résout plusieurs problèmes majeurs auxquels elle fait face depuis plusieurs années: une consolidation qui n’est pas terminée, des budgets promotionnels qui fondent et des problèmes de personnel rendus plus -actuels que jamais par l’évolution de l’apprentissage. A ceci s’ajoute le fait que la Suisse perd en «visibilité» au plan international: le nombre de représen-tations d’offices de tourisme étrangers a évolué négativement et, pour demeurer
en vue sur la scène internationale, aucune autre formule de workshop n’a la possibilité de mettre toute la Suisse des voyages en vitrine. La Suisse n’a qu’un salon, c’est le TTW qui a évolué avec son temps mais qui conserve le même fondement qu’à sa création: formation et relationnel en constituent la base. 

Dominique Sudan