LAéroport International de Genève (AIG) est à létroit dans ses murs. Victime de son succès avec 10 millions de passagers de janvier 2006 à janvier 2007, lAIG ne dispose plus de linfrastructure adaptée à un tel trafic et à la croissance continue annoncée pour les prochaines années.
«Le nouveau plan directeur 2007 2015 répond à la croissance prévue du trafic aérien. Il est aussi destiné à
améliorer la fluidité et le confort des passagers. Il intègre également les contraintes du One Stop Security (mélange des passagers arrivant et partant, pour autant quils proviennent dun aéroport de lUnion européenne, plus lIslande, la Norvège et la Suisse) et lapplication des accords de Shengen qui entreront en vigueur à la fin 2008», résume Robert Deillon, directeur général. Ce plan directeur renforce également lactivité et lattractivité de lAIG en tant que centre commercial.
Ce plan directeur comprend deux étapes: plus de 60 millions de francs seront injectés dans le développement du Terminal principal ouvert en 1968. Cette première étape, entre 2007 et 2009, comprend lextension des niveaux départ et arrivée, ainsi que celle de la zone dédiée aux enregistrements. Un nouveau bâtiment sera construit sur le site occupé aujourdhui par le parking de la poste. Un nouveau restaurant panoramique rappelant la grande époque du «Plein Ciel», le réaménagement des boutiques de la zone de transit et de lespace occupé aujourdhui par le centre daffaires Skycom complètent cette première phase.
Dans une deuxième phase, lAIG prévoit la réalisation dune «Aile Est» et loptimisation de lespace limité du tarmac et de la capacité piste. Le montant investi dans cette seconde étape (de 2012 à 2015) nest pas encore connu.
En revanche, le projet Terminal T2, bloqué par les recours dAir France est gelé: lAIG ne maîtrise plus ce dossier perdu dans les méandres du DETEC, à Berne. Le T2 ne fait plus partie des priorités de lAIG pour les quatre à cinq prochaines années.
DS