Le renouveau de Palmtours (Edition 2010-15)

Créé en novembre 2004 par José Raja, Palmtours est toujours présent aujourd’hui, malgré la crise et les vents contraires. Cela peut être attribué à une approche un peu différente du marché et un rôle clairement défini auquel le voyagiste se tient. «Nous sommes avant tout un tour-opérateur, confie Silvina Capasso. Mais il faut vivre avec

Créé en novembre 2004 par José Raja, Palmtours est toujours présent aujourd’hui, malgré la crise et les vents contraires. Cela peut être attribué à une approche un peu différente du marché et un rôle clairement défini auquel le voyagiste se tient. «Nous sommes avant tout un tour-opérateur, confie Silvina Capasso. Mais il faut vivre avec son temps ce qui nous a conduit à nous rendre davantage présents sur Internet. Nous sommes ouverts à la vente directe via notre site web pour satisfaire la demande, mais nous ne misons pas que là-dessus.»

Palmtours a réussi à fidéliser des agences, que cela soit en France voisine comme en Suisse Romande. «Notre clientèle est majoritairement composée d’agences indépendantes qui ne travaillent pas forcement avec les grands TOs. Notre force est la flexibilité du sur mesure avec des produits à la carte et des vols réguliers. Avant de prendre la direction de Palmtours en janvier 2009, j’ai eu l’opportunité de pouvoir faire une véritable tournée des agences, avec pour certains secteur jusqu’à trois visites dans l’année. Cela nous a permis de mieux faire connaître nos produits et ainsi de créer une meilleure collaboration.»

La parution de la nouvelle brochure est programmée pour la fin 2010 avec diverses nouveautés. «Nous actualisons régulièrement nos offres sur le site Internet et elles sont disponibles en format PDF.» En revanche, le cahier des prix a été abandonné. «C’est un coût inutile qui n’est plus justifié à l’heure actuelle.» Dans sa réflexion, Palmtours a également remis en question la publication d’une brochure.

Depuis 2008 le site Internet a été repensé et il est aujourd’hui un véritable outil de vente. Les hôtels disposent d’une photothèque quasi illimitée. Le graphisme est agréable et non agressif. C’est un véritable catalogue d’images. On y trouve les offres spéciales comportant toutes les informations nécessaires en téléchargement au format PDF. «Elles peuvent être sur demande, complétées par les logos ou coordonnées de l’agence. Un mailing est envoyé automatiquement lors de chaque nouvelle publication pour permettre aux agences d’être à jour.»  L’architecture du site se divise en mini-sites pour chacune des destinations. «Au besoin, c’est une structure modifiable qui pourra être adaptée en fonction du succès de nos nouvelles destinations.» Ainsi, il est tout à fait envisageable de regrouper les destinations par régions géographiques.

Si cette flexibilité est envisagée, c’est parce que de nouvelles destinations sont justement prévues. L’Argentine, le Costa Rica, le Brésil et la Croatie devraient rejoindre l’offre tout prochainement. Un combiné Afrique du Sud et séjour balnéaire à l’île Maurice avec Air Mauritius est également à l’ordre des prévisions. «Tous les circuits sont francophones et garantis dès deux personnes.» Enfin, dans les mers plus lointaines, la Nouvelle-Calédonie sera proposée. «Nous comptons profiter du vol d’Air Austral Lyon–Réunion–Nouméa, avec un stop à la Réunion et un stop à Sydney.»

La revente se révèle intéressante, car Palmtours favorise le travail des agences, y compris pour les offres spéciales. «Nous offrons une commission de 12% sur les offres spéciales et nous avons une offre de lancement avec 15% de commission sur les nouvelles destinations. Le tout sans un minimum de chiffre d’affaires.»

Cédric Diserens

Dans un premier temps, les nou-velles destinations ne feront pas l’objet de mini-sites dédiés. «Nous les mettrons petit à petit dans des offres. Puis, en fonction de la demande, nous leur créerons un site si nécessaire.»

Une flexibilité qui témoigne à la fois de l’esprit de réactivité et d’adaptation du tour-opérateur, et d’une sage prudence en cette période économique plutôt difficile.