Le TTW 2012 privilégiera les échanges exposants/visiteurs (Edition 2012-19)

Le contenu des deux jours du salon ne sera pas enrichi afin de maximiser le relationnel, aussi bien à Genève qu’à Zurich.

Le tournant négocié l’année passée a transformé le TTW: d’un pur salon, il s’est mué en un événement s’articulant autour de deux axes, à savoir une exposition classique réunissant les exposants et un contenu didactique orienté visant à parfaire la formation. Ce contenu comprend le volet TTW Congress et le pôle TTW Seminar.

Ce concept a été introduit pour la première fois en 2010, dernière année où Montreux a accueilli le TTW. Mais comparativement à 2010, l’approche régionale décidée l’année passée a vu l’offre subir une véritable cure d’amaigrissement. Ce faisant, les organisateurs du TTW ont répondu aux vœux de nombreux exposants, qui souhaitent privilégier les échanges professionnels avec les visiteurs et disposer du temps nécessaire pour cultiver le relationnel.

Comme le confirme Chris Probst, Project Manager du TTW, aucun changement n’est prévu sur ce point cette année: «Il est primordial que de nombreux visiteurs circulent en permanence dans les halles d’exposition, à Genève comme à Zurich. C’est la raison pour laquelle nous nous tiendrons au menu de l’année passée, avec un congrès par jour à Palexpo, Business Travel et Distribution, et deux séminaires quotidiens et ciblés (Droit et Marketing). A Zurich, le TTW Deutsch-schweiz aura droit à deux congrès et trois séminaires quotidiens.»

Idéalement positionné en septembre, le TTW Romandie & France Voisine évite de nouveau d’entrer en concurrence directe avec les vacances scolaires d’automne qui suivent dix jours plus tard dans plusieurs cantons romands. Un avantage dont ne profite pas le TTW de Suisse alémanique: contrairement à Genève qui s’appuie sur l’infrastructure multifonctions de Palexpo, Zurich ne dispose que du Kongresshaus pour une manifestation de la taille du TTW. Chris Probst en est parfaitement conscient. «Les dates de Zurich coïn-cident avec les vacances de plusieurs régions alémaniques, nous le savons. Mais les possibilités ne sont pas légion à Zurich et le Kongresshaus joue presque à guichets fermés toute l’année. Nous sommes contraints de nous y adapter», conclut Chris Probst.

Dominique Sudan