Parmi les exposants romands, Lets Travel opérait sont retour après une
année dabsence. Louis Siriwardena: «La foire de Montreux nous tient à
cur parce que cest une chance unique de voir ou revoir nos clients.
Pour un petit tour-opérateur comme nous, être présent à Montreux est un
investissement non négligeable. Mais en voyant lintérêt quont
manifesté les visiteurs, nous sommes confortés dans notre décision de
participer au salon.»
Jerrycan Voyages, autre TO présent, se dit également très content de
linvestissement de cette année. «Nous avons eu certes moins de monde,
mais une meilleure qualité de gens, explique Bruno Walker. Cela nous a
permis davoir des discussions à la fois amicales et très
professionnelles. Par ailleurs, les gens sont restés plus longtemps le
vendredi. Même sil est vrai que cela représente un gros investissement
et quil est impossible den mesurer le retour, je pense quil est
important dy être.»
VT Vacances tenait un stand pour la première fois depuis douze ans.
Gilbert Gachet: «Nous estimions que le voyage à Montreux était superflu
en raison de notre travail de présence active durant lannée. Notre
changement de stratégie découle de notre notoriété grandissante qui
justifie par conséquent notre présence. Nous navons pas regretté ce
choix car le stand na pas désempli.»
Mais dautres tour-opérateurs romands renoncent à participer pour des
raisons financières. Cest ce quexplique Guillaume Winterstein de
Tradewings. «Le montant pour un stand est trop élevé pour un petit
tour-opérateur comme nous. Cela vaut dune part pour linvestissement
financier, mais également pour le moyen humain requis, ainsi que toutes
les dépenses annexes comme le matériel de promotion, etc. Quant à la
mise en place dun stand commun, nous craignons que cela nentraîne une
perte de lidentité de la marque. Pour le moment, ce nest pas une
priorité pour nous, même si nous sommes conscients de limportance dun
tel rendez-vous.»
Pour la Clé des Iles, un
autre tour-opérateur de petite taille, la réflexion est similaire.
Frédéric Maulavé: «Le TTW fait doublon avec nos soirées du début
octobre dans lesquelles nous préférons investir. Nous avions participé
au TTW il y a cinq ans de cela, mais nous étions un peu noyés dans la
masse. Le prix joue également un rôle. Au vu de notre taille, nous ne
pouvons être présents sur tous les fronts et nous privilégions pour le
moment la réalité du terrain au calcul à moyen ou long-terme.»
Enfin chez Univair, Yves Lachenal relève un désintéressement des
visiteurs. «Cette année, il y avait visiblement moins de monde. Il est
certain que tous les tour-opérateurs devraient être présents au TTW.
Mais le prix demandé est trop élevé en regard du retour obtenu. Cest
dommage, car Montreux est un lieu fabuleux, facile daccès et
convivial.»
Cédric Diserens