Muriel Bassin, le bilan du TTW est positif dans tous les domaines. Comment lexpliquez-vous?
Le lieu choisi, à savoir Lausanne, et la formule introduite il y a trois ans y sont pour beaucoup. Ce concept tourne autour de ce quattend la branche au-jourdhui: des stands classiques et un contenu parallèle visant à soigner la formation continue, notamment dans le cadre des «ENVOL» patronnés par Ge-nève Aéroport. A mon sens, le virage avait déjà été pris lannée passée, où nous avions compté 829 participants. Ce chiffre reflétait alors une augmentation de 17% environ. Nous lavons constaté très vite au printemps dernier, lorsque les réservations de stands affluaient. Notre formule avait séduit et même les absents le savaient. Et au risque de frois-ser certains, je dirais que le TTW va bien au-delà des multiples roadshows de fin de journée où le cocktail final et le tirage au sort sont les seuls «teasers».
La malheureuse concurrence de Top Resa sest-elle vraiment fait sentir?
Nous lavons craint lorsque Paris a annoncé de nouvelles dates. Pour des raisons techniques, il ne nous était plus possible de modifier notre agenda, ce que nous regrettons pour ceux qui en auraient subi les conséquences.
Je dirais que quelques transporteurs aériens et des régions ou offices de tou-risme auraient participé au TTW sils navaient pas été engagés à Paris. Mais au final, nous avons battu un record avec 50 exposants. Et certains dentre eux, pour la plupart des chefs de produit, ont modifié leur agenda pour être présents aux deux endroits. En revanche, je ne pense pas que le nombre de visiteurs ait été touché par cette concurrence.
Outre le résultat chiffré, quelles sont les principaux motifs de satisfaction cette année?
Sans conteste le soutien fidèle de nom-breux tour-opérateurs romands, qui accompagnent le TTW sous le forme de «power–mailing» et mettent en place un vrai programme de formation technique sur leur stand. Après le succès de cette année, dautres TOs, je lespère, les suivront lan prochain. Il convient aussi de relever la présence massive de deux grands TOs: Hotel-plan Suisse et lensemble de ses marques, ainsi que Kuoni avec plusieurs spé-cia-listes désormais basés à la même adresse, à Lausanne. Dans le cas dHotel-plan, lidée dun workshop mis sur pied les deux jours en fin de matinée est à saluer: elle a attiré à chaque fois une trentaine de visiteurs, déjà présents à louverture des portes.
Les échos obtenus sur place ou les jours suivants sont tous positifs. Tous saluent la situation idéale de Lausanne, et daucuns souhaitent même une extension des horaires, en matinée. Quels changements prévoyez-vous pour 2016?
Nous tenons toujours compte de tous les feedbacks constructifs. Une plate-forme comme le TTW doit sadapter en permanence si elle veut rester ce rendez-vous annuel de toute la branche. A chaque fois, nous remettons louvrage sur le métier et analysons tous les points importants, mais en conservant ce qui fonctionne très bien comme les workshops, le programme des apprentis et le «Travel Personality Award».
DS