Les deux grands ne font plus le bonheur des indépendants (Edition 2013-19)

Manque de connaissance et de réactivité sont deux problèmes récurrents auxquels certaines agences doivent faire face.

Les agences de voyages sont aujourd’hui plus que jamais soucieuses de fournir un service à valeur ajoutée à leurs clients. La lutte face à Internet relève du domaine des voyages à la carte et des demandes plus ou moins pointues d’une clientèle souvent déjà documentée et bien informée. 

C’est dans ce cas de figure que nombre d’agents admettent devoir renoncer à avoir recours aux services d’un des deux grands tour-opérateurs suisses. Un problème qui, s’il ne date pas d’hier, semble aller crescendo.

Les problèmes rencontrés sont divers : manque de réactivité, manque
de flexibilité, faiblesse des connaissances des collaborateurs contactés, demandes qui restent en suspens pour plusieurs jours. 

Certains reconnaissent même avoir recours à des sites de réservation directe, non sans en informer les clients, afin d’être en mesure de confirmer un hôtel. Un constat qui s’applique aussi bien à un Hotelplan qu’à un Kuoni. Sans compter que le commissionnement de certains produits n’est pas toujours à la hauteur du travail requis.

Autre fait remarqué : ces couacs ne sont pas uniquement l’apanage de destinations lointaines et obscures. Les voyages intervilles sont également victimes de délais de réponse élevés. Les agences se retrouvent alors devant l’impossibilité de confirmer à un client un hôtel choisi, tandis que les billets d’avion sont soumis à une règle d’émission, parfois pour le jour même de réservation.