Let’s go Tours prend l’ascenseur (Edition 2007-40)

Six ans après son lancement en Suisse romande, Let’s go Tours fait un bilan positif de son parcours, mais reconnaît qu’il reste encore du travail.

Cela fait à présent six ans que Let’s go Tours s’est ouvert à la Suisse romande. «Notre production a reçu un bon accueil, indique Kurt Eberhard, co-directeur, mais il y a encore du travail.» La première raison est l’éloignement géographique. «Nous avons sous-estimé l’importance de cette donnée pour les deux ou trois premières années, précise Kurt Zürcher, co-directeur. Cela s’est vérifié avec l’arrivée de Doris Leresche qui tourne dans les agences depuis un peu plus d’une année.» Les chiffres parlent d’eux-mêmes: 35% de plus en 2006 et 30% déjà à présent pour 2007. «Les agents pensent aujourd’hui plus facilement à nous.»

Une grande partie des destinations du TO de Schaffhouse entre en concurrence avec celles proposées par des spécialistes romands. C’est le cas, par exemple, de l’océan Indien, du Moyen-Orient ou encore de certains pays d’Afrique. «Nous cherchons à nous distinguer, non pas sur le prix, mais sur la qualité et la valeur ajoutée de nos produits, explique Kurt Zürcher. Cela va de nos deux guides sur l’île Maurice, qui sont à 100% de notre équipe, à différentes attentions ou petits plus pour un même prix compétitif.»

Bon nombre de ces attentions ne sont pas mentionnées dans le catalogue, mais certaines semblent avoir fait école. «Nous avons été parmi les premiers à proposer la voiture de location incluse pour un jour. Mais nous offrons même la possibilité d’avoir gratuitement un chauffeur si les clients ne souhaitent pas conduire eux-mêmes.»

La relation de confiance avec les réceptifs est une donnée essentielle pour Let’s go Tours. «Les gens avec qui nous travaillons sont pratiquement devenus des amis. C’est une véritable force pour nous. Dans le cas des safaris, par exemple, nous connaissons tous les chauffeurs.» Cette philosophie de ne travailler qu’après avoir établi une vraie relation de confiance implique un long travail. «C’est certain, nous ne lançons pas une destination sur un coup de tête. Cela commence par
des prises de contact lors de certaines
foires comme l’ITB de Berlin.»

Mais le travail de Let’s go Tours ne serait rien sans les collaborateurs de Schaffhouse. «Nos employés ont déjà un bout de parcours avec nous et possèdent un très bon know-how, tant sur les destinations que sur notre philosophie.» Même si le TO effectue un peu de vente directe, l’accent est mis sur la revente. «Il nous est même arrivé de verser une commission à une agence dont les clients avaient souhaité passer directement par nous lors d’un second voyage.»

Dans la branche, l’appartenance au groupe TTS est un bon moteur. «Entre tous les partenaires, nous couvrons presque tout le monde. De plus, la présentation unifiée des brochures renforce la force du groupe.» Kira Voyages, dernier entré dans le groupe verra en effet ses brochures aux couleurs des membres TTS.

En résumé, Let’s go Tours s’adresse à une clientèle moyen ou haut de gamme. «Le prix moyen d’un voyage chez nous se situe autour des 4000 francs, mais ce sont les destinations qui veulent cela. Et si nous en sommes là aujourd’hui, c’est grâce à nos partenaires locaux. Nous préférons être le
plus grand client d’un petit réceptif que l’inverse.»

Cédric Diserens