Lets Travel se recentre sur l’operating (Edition 2007-03)

Comme pour d’autres voyagistes de petite ou moyenne taille, l’année 2006 a été turbulente pour Lets Travel.«Nous avons supprimé le département commercial, reconnaît Louis Siriwardena. Quand on est un petit TO, le patron doit prendre la casquette du commercial. Nous devons agir pour faire face à la concurrence nouvelle des gros multi-spécialistes qui peuvent jouer

Comme pour d’autres voyagistes de petite ou moyenne taille, l’année 2006 a été turbulente pour Lets Travel.
«Nous avons supprimé le département commercial, reconnaît Louis Siriwardena. Quand on est un petit TO, le patron doit prendre la casquette du commercial. Nous devons agir pour faire face à la concurrence nouvelle des gros multi-spécialistes qui peuvent jouer une grosse carte commerciale et un commissionnement d’ensemble. L’erreur est de croire que l’on peut copier les méthodes des majors, de s’éparpiller en oubliant l’essentiel alors que le client devient plus exigeant et la concurrence plus vive.»

Chez Lets Travel, 2006 a donc été très tôt vécue comme une année de transition et de réflexion. «Nous nous recentrons sur nos destinations majeures qui sont aussi de véritables vases communicants: Sri Lanka, Bali, Maldives. Pour nous, ces trois destinations sont en quelque sorte les bijoux de la couronne. Quand l’une va moins bien, une autre peut se porter mieux. Cette année, je constate que la tendance est à la hausse pour Bali. Ce sera le joker gagnant de l’été.»

Courant mars, Lets Travel va par ailleurs ouvrir une représentation pour l’Europe de quatre îles des Maldives: Vilu Reef, Oluveli, ainsi qu’Irufuschi et Manafaru sur lesquelles deux projets hôteliers sont en cours de construction.

Cela signifie-t-il l’abandon des autres destinations? «Non, poursuit Louis Siriwardena, à l’exception de la Finlande. Le TO reste attentif au reste de l’Asie et proposera deux nouvelles îles qui se développent en Thaïlande, Kho Muuk et Kho Lipe. «Nous lançons une brochure Grands Espaces qui proposera Australie et USA, deux destinations qu’il nous fallait redynamiser. Quant à Triaena, cela reste une niche romande avec accent sur la Grèce.»

AB