En proie à de grosses difficultés due à la flambée des prix du carburant, Air Mauritius procède à une refonte de son modèle économique. Le réseau est le plus concerné avec les fermetures annoncées de Milan (mai), Francfort, Munich et Genève (fin octobre). Sydney, Melbourne, Bangalore et Durban sont aussi concerné.
Pour Donald E. Payen, Executive Vice President Commercial, il sagit dune question de survie pour Air Mauritius. Pour les TOs, cest aussi la catastrophe. Stohler Tours, pionnier suisse sur lîle Maurice, y voit un gros danger à long terme: «Aucune destination devenue off-line na réussi à se développer. Au contraire, elle régresse fortement à long terme. Ensuite, cest leffet domino, en termes de promotion de la destination. La décision dAir Mauritius, dictée des consultants américains, est dautant plus surprenante que Genève dégage le yield le plus élevé», lance Rolf Weber. Sans la reprise de vols non-stop, le directeur de Stohler Tours prédit à lîle Maurice le même avenir touristique que celui de La Barbade ou des Bahamas: elles ont disparu de lécran en devenant off-line.