L’image de l’île Maurice souffrira à long terme (Edition 2012-09)

En proie à de grosses difficultés due à la flambée des prix du carburant, Air Mauritius procède à une refonte de son modèle économique. Le réseau est le plus concerné avec les fermetures annoncées de Milan (mai), Francfort, Munich et Genève (fin octobre). Sydney, Melbourne, Bangalore et Durban sont aussi concerné.  Pour Donald E. Payen,

En proie à de grosses difficultés due à la flambée des prix du carburant, Air Mauritius procède à une refonte de son modèle économique. Le réseau est le plus concerné avec les fermetures annoncées de Milan (mai), Francfort, Munich et Genève (fin octobre). Sydney, Melbourne, Bangalore et Durban sont aussi concerné. 

Pour Donald E. Payen, Executive Vice President Commercial, il s’agit d’une question de survie pour Air Mauritius. Pour les TOs, c’est aussi la catastrophe. Stohler Tours, pionnier suisse sur l’île Maurice, y voit un gros danger à long terme: «Aucune destination devenue off-line n’a réussi à se développer. Au contraire, elle régresse fortement à long terme. Ensuite, c’est l’effet domino, en termes de promotion de la destination. La décision d’Air Mauritius, dictée des consultants américains, est d’autant plus surprenante que Genève dégage le yield le plus élevé», lance Rolf Weber. Sans la reprise de vols non-stop, le directeur de Stohler Tours prédit à l’île Maurice le même avenir touristique que celui de La Barbade ou des Bahamas: elles ont disparu de l’écran en devenant off-line.