«Il y a vingt ans, je commençais avec la production de Club Aventure que je revendais en Suisse», déclare Georges Paugam, alors chef de produit de lAfrique australe pour Club Aventure. Aujourdhui, Terres Sauvages propose également sa propre production orientée découverte et safaris en Afrique de lEst et en Afrique australe. Léquipe est composée de cinq per-sonnes. Et la revente se fait en grande partie via lagence sise à Genève. «Il y a eu plus de monde, mais je préfère avoir une petite équipe très au point quune grande masse de revente inégale au niveau du conseil.»
Ce choix ne cache aucun snobisme, mais fait montre du souci que Georges Paugam accorde au conseil. «Je pense quil est important que lagent puisse apporter un plus au client, et ne pas simplement coller au support papier quest la brochure.» La revente de la production de Terres Sauvages nest pas très importante en termes de volume. «La part vente directe représente 80%. Cest un produit très pointu, peut-être trop pour être revendu par nimporte qui. Dès lors, il faut se poser la question: est-ce que cela vaut le coup de sinvestir pour une éventuelle revente par des tiers?»
La nouvelle brochure sétend sur une quarantaine de pages et sera va-lable pour deux ans. «Parallèlement, jai décidé dentamer un travail sur le site Internet qui date un peu. En outre, nous allons essayer de mieux nous positionner dans les moteurs de recherche.» La question dune nouvelle brochure ou dune production entière-ment présentée sur Internet nest pas encore dactualité. «Cela a un coût, mais la brochure sert aussi à mettre leau à la bouche du client, à lui faire envie. Puis de la brochure, le client bascule sur le site.»
Georges Paugam se définit comme un aventurier, passionné par la découverte. «Très souvent, jai loccasion daller à la découverte avec mes clients.» Il nhésite pas à se qualifier de Docteur Livingstone né à la mauvaise époque. «Aujourdhui, lAfrique a bien changé et certains pays ne sont malheureusement plus accessibles. Dautres sont endommagés par le tourisme.»
Du haut des vingt ans dexistence de Terres Sauvages, Georges Paugam porte malgré tout un regard de satisfaction. «Certes, cest resté une petite structure. Mais je pense que cest pour le mieux car nous pouvons ainsi avoir la compétence nécessaire. Je ne regrette pas que lentreprise nait pas grandit davantage.» Son conseil aux agences qui souhaiteraient revendre le produit: «Très souvent, il manque le profil du client. Pensez que cest important pour trouver le produit qui correspond le mieux. Et il ne faut pas vendre nimporte quoi, simplement pour vendre.»

