L’orfèvre Terres Sauvages (Edition 2010-09)

Alors que la nouvelle brochure s’apprête à sortir, le TO souffle vingt bougies.

«Il y a vingt ans, je commençais avec la production de Club Aventure que je revendais en Suisse», déclare Georges Paugam, alors chef de produit de l’Afrique australe pour Club Aventure. Aujourd’hui, Terres Sauvages propose également sa propre production orientée découverte et safaris en Afrique de l’Est et en Afrique australe. L’équipe est composée de cinq per-sonnes. Et la revente se fait en grande partie via l’agence sise à Genève. «Il y a eu plus de monde, mais je préfère avoir une petite équipe très au point qu’une grande masse de revente inégale au niveau du conseil.»

Ce choix ne cache aucun snobisme, mais fait montre du souci que Georges Paugam accorde au conseil. «Je pense qu’il est important que l’agent puisse apporter un plus au client, et ne pas simplement coller au support papier qu’est la brochure.» La revente de la production de Terres Sauvages n’est pas très importante en termes de volume. «La part vente directe représente 80%. C’est un produit très pointu, peut-être trop pour être revendu par n’importe qui. Dès lors, il faut se poser la question: est-ce que cela vaut le coup de s’investir pour une éventuelle revente par des tiers?»


La nouvelle brochure s’étend sur une quarantaine de pages et sera va-lable pour deux ans. «Parallèlement, j’ai décidé d’entamer un travail sur le site Internet qui date un peu. En outre, nous allons essayer de mieux nous positionner dans les moteurs de recherche.» La question d’une nouvelle brochure ou d’une production entière-ment présentée sur Internet n’est pas encore d’actualité. «Cela a un coût, mais la brochure sert aussi à mettre l’eau à la bouche du client, à lui faire envie. Puis de la brochure, le client bascule sur le site.»

Georges Paugam se définit comme un aventurier, passionné par la découverte. «Très souvent, j’ai l’occasion d’aller à la découverte avec mes clients.» Il n’hésite pas à se qualifier de Docteur Livingstone né à la mauvaise époque. «Aujourd’hui, l’Afrique a bien changé et certains pays ne sont malheureusement plus accessibles. D’autres sont endommagés par le tourisme.»


Cédric Diserens

La satisfaction prédomine
Du haut des vingt ans d’existence de Terres Sauvages, Georges Paugam porte malgré tout un regard de satisfaction. «Certes, c’est resté une petite structure. Mais je pense que c’est pour le mieux car nous pouvons ainsi avoir la compétence nécessaire. Je ne regrette pas que l’entreprise n’ait pas grandit davantage.» Son conseil aux agences qui souhaiteraient revendre le produit: «Très souvent, il manque le profil du client. Pensez que c’est important pour trouver le produit qui correspond le mieux. Et il ne faut pas vendre n’importe quoi, simplement pour vendre.»

CD