Ne pas être noyé dans la masse… (Edition 2011-45)

Dominique Sudan face à la représentativité romande à la FSAV

Depuis que six régions ont remplacé les anciens groupements régionaux d’agences de voyages dans tout le pays, la Suisse romande s’est distinguée dans plusieurs domaines: elle organise avec un réel succès la traditionnelle remise des diplômes à l’ensemble des apprentis arrivés avec succès au bout de leur formation; alors que la Suisse alémanique n’y parvient pas, elle réunit une fois l’an une petite centaine de membres représentant l’ensemble des cantons romands lors d’un événement convivial unique en son genre; elle a aussi une longueur d’avance dans la centralisation régionale de la formation professionnelle. De tels succès ne sont pas les fruits du hasard mais le résultat d’un investissement sans faille des trois membres romands siégeant au comité de la Fédération suisse des agences de voyages (FSAV).

Sans remonter trop loin et afin de tordre le cou à l’idée trop répandue selon laquelle seuls les «social events» comptent en Suisse romande, cette volonté d’agir s’est traduite par le très fort engagement de Gilbert Barbey lorsqu’il s’est agi de réformer les structures obsolètes de la FSAV et de donner naissance aux régions. Elle a également permis de recruter afin d’assurer la relève, toujours avec ce profond souci de représentativité romande et francophone. Car si elle n’avait pas trouvé les justes mots pour convaincre de jeunes patrons de PME de consacrer un peu de leur précieux temps au comité de la FSAV, l’ancienne garde eût perdu davantage qu’une bataille. Rebelote cette année avec la candidature de Stéphane Jayet. Ce faisant, la Suisse romande conservera pour trois ans au moins ses trois sièges au comité de la Fédération.

La candidature de Jayet et le renouvellement des mandats des deux anciens, David Léchot et Claude Luterbacher, constituent une grande chance pour la représentativité de la Suisse romande sur trois points principaux. Le premier est connu pour s’engager pleinement dans l’associatif et s’investir massivement dans la formation professionnelle. Outre son siège au comité, il pourra faire profiter le domaine d’activité Formation et perfectionnement de l’expérience romande. 

Le deuxième dirigera la région 2, Romandie. En sa qualité de Fribourgeois, il connaît parfaitement les ponts qu’il faut emprunter sur la Sarine pour se faire entendre à Zurich. Le troisième, avec la puissante AVP derrière lui, maîtrise parfaitement les problèmes du ciel et continuera de siéger dans le domaine Trafic aérien.

Partant du principe que la réforme proposée et la réduction du nombre de régions seront acceptées à l’unanimité à Malaga, cette représentativité romande ne revêt que davantage d’importance. Pour ne pas être noyé dans la masse