Les chiffres officiels ne paraîtront quen mars ou avril prochain, mais il ne fait aucun doute que les attentats de novembre auront eu un impact. Emmanuel Marcinkowski, directeur dAtout France en Suisse, relativise cependant. «La baisse est remarquable parce quelle touche une période très fréquentée, mais dans lensemble, cela sest produit en basse saison.» Il souligne en outre que du côté du tourisme daffaires, aucune annulation nest à déplorer et que la solution privilégiée a été le report. Pour le marché Suisse, les régions plébiscitées sont la Côte dAzur, Paris, la Corse et les régions de Bretagne, dAquitaine et de Normandie, sans oublier les régions limitrophes. «La proximité, le climat et la force du franc ont pesé dans la balance. Quant aux compagnies low-cost, leur marketing aide à mettre en lumière certaines destinations.»
CD