Sans en faire le feuilleton de la rentrée, revenir sur la «nouvelle» Fédération en gestation simpose: toutes les associations actuelles sont favorables au projet mais toutes se tâtent encore. Sauf en Suisse romande: les cinq associations actuelles (Fribourg, Genève, Neuchâtel, Valais et Vaud) nopteront pas pour la dissolution mais maintiendront au contraire une structure allégée dont le nom devra de toute façon être redéfini on ne parlera plus dassociation.
En Suisse alémanique, la puissante VZR (Zurich) veut rompre définitivement avec le passé et penche pour la dissolution; en Suisse centrale, on se dirige vers une solution identique à celle que préconise Zurich alors que Berne/Soleure préfère attendre lassemblée du Caire avant de se prononcer.
Bâle, comme cest souvent le cas lors de votations populaires, partage en revanche lopinion des Romands: son président envisage plutôt lavenir sous une forme de statu quo allégé; malgré le changement de nom auquel personne néchappera, Bâle pourra ainsi disposer de sa fortune et lutiliser à des fins locales. Quadviendra-t-il lorsque les Alémaniques éléveront le débat au niveau de la formation professionnelle? Ça promet!
Les Romands, on la dit, ne reviendront pas en arrière: quelle sappelle Amicale, Stamm, Club ou Guilde, lAssociation genevoise, vaudoise ou fribourgeoise continuera dexister. La formation professionnelle est sous toit et les deux seuls problèmes évoqués la semaine dernière sont déjà résolus. Les Romands veulent gérer leur fortune ceux qui en ont une et souhaitent surtout conserver leurs actions dans TTW SA. Basta.
Cest incroyable ce que les temps ont changé. La vieille garde renonce au combat, ceux qui ne voulaient pas entendre parler de «Région» au sens romand du terme tirent tous à la même corde. Cest lentente cordiale. Mais cest aussi un message fort à lattention de ceux qui auraient songé à céder donc à condamner le seul salon professionnel de Suisse.