Skywork élargit encore son offre et dope le prochain hiver (Edition 2012-25)

La tendance est aux niches. La jeune compagnie Skywork Airlines – 171 collaboratrices et collaborateurs – l’a bien compris, qui propose tout un éventail de 25 destinations d’affaires et/ou de tourisme au départ de Berne, dont Amsterdam, Barcelone, Belgrade, Berlin-Schönefeld, Budapest, Hambourg, Cologne-Bonn, Londres City, Palma de Majorque, Rome, Vienne, Zagreb. 

A Belp, s’enregistrer 30 minutes avant le décollage n’a rien de rédhibitoire. Pour Tomislav Lang, patron de la compagnie, il manquait au centre du pays une alternative aux grands aéroports helvétiques, facile d’accès (parkings avantageux et en suffisance) et simplifiant les formalités. Le CEO a vu juste. Au cours des premiers mois de l’année, il a noté une forte augmentation du nombre de ses passagers: entre janvier et mai, plus de 64000 clients, soit près de quatre fois plus que l’an dernier à la même période. 

L’histoire de la compagnie commence avec la fondation d’une école d’aviation à Berne, en 1983. Six ans plus tard, la part principale de son activité passe à l’acheminement de personnes privées et d’hommes d’affaires. A partir de 2003, en collaboration avec des tour-opérateurs, Skywork assure des vols charter vers des destinations de vacances prisées. 2009 voit le premier vol de ligne vers Rotterdam. Aujourd’hui, elle combine l’offre aérienne à des réservations globales de villégiature. Dans l’entreprise, le critère de ponctualité se définit par un retard de moins de trois minutes. 

Le plan hivernal de Skywork Airlines est ouvert aux réservations dès à présent sous www.flyskywork.com. L’une des principales surprises est un nouveau vol à destination de Londres City qui sera désormais desservie trois fois par jour (matin/midi/soir) au lieu de deux, toujours au départ de Berne. Zagreb, la capitale croate, a également été ajoutée au programme (en vigueur dès le 28 octobre). 

Skywork, c’est aussi un concept jeune et créatif. La compagnie, qui utilise trois Dash-8 (72 sièges) et quatre Dornier (31 sièges) assortit ses collations aux destinations visées. C’est ainsi que vers Nice, une salade…niçoise est offerte. Au retour vers la ville fédérale: une Bundesteller. 

Les passagers apprécient aussi la mise à disposition d’un iPad pour la durée du vol. Dommage que les programmes chargés sur la tablette se limitent pour l’instant à quelques jeux et plans de ville. A développer, donc. 

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