TK voit bien au-delà d’Istanbul (Edition 2015-11)

En Suisse, la compagnie enregistre une hausse qui confirme le bien-fondé de sa stratégie de réseau. Deux nouvelles destinations asiatiques sont ajoutées.

Au départ de la Suisse, Turkish Airlines (TK) connaît un succès continu depuis plusieurs années. Fin 2014, la progression affichait 37%, soit une amélioration de 12% par rapport à 2013. Mais ce qui fait la force du transporteur, c’est d’avoir choisi de regarder au-delà du hub d’Istanbul, comme l’explique Ayse Misirli Mirza, General Manager Geneva. «Les destinations qui fonctionnent bien sur le marché suisse sont l’Iran, la Géorgie, le Liban, Israël ou encore l’Azerbaïdjan. Il y a une grande part de marché ethnique. A cela vient s’ajouter une croissance sur l’Afrique, l’Asie du Sud et le Moyen-Orient.» Le segment corporate connaît également une forte croissance de 53%. 

Parmi les points forts de la compa-gnie, le faible de temps de connexion à Istanbul est à remarquer. «Nous avons pris une marge en le fixant à 1 h, mais dans l’absolu, il pourrait être réduit à 20 minutes. C’est possible grâce au fait que notre hub se concentre sur un terminal avec une structure simplifiée.» Le segment loisirs n’est pas en reste avec une offre sur des destinations comme les Maldives, Bangkok, Kuala Lumpur ou même Dubaï. «Le Japon a même enregistré une hausse de 227% au départ de la Suisse!» Le développement sur l’Asie se poursuit avec le lancement de vols vers Taipei et Manille.

Le plus grand défi auquel doit faire face Turkish Airlines, c’est de vaincre les préjugés. Pour Ayse Misirli Mirza, une seule solution: faire expérimenter le produit. C’est dans cette optique que la compagnie a déjà pris part à l’organisation de différents voyages d’étude.

Cédric Diserens