Bouclé le 31 octobre 2006, soit quelques jours après lannonce de la prise de participation majoritaire par le groupe Hotelplan, lexercice 20005/ 2006 de Travelhouse a parfaitement correspondu aux objectifs établis en termes de chiffre daffaires et de bénéfice. Cest Thomas Stirnimann, CEO, qui laffirme, en commentant pour la première fois les résultats financiers dun groupe dont il a repris la direction opérationnelle au mois de novembre 2005.
En revanche, no comment sur le détail final: «Nous navons encore jamais commenté notre bénéfice éventuel. Cest aussi une tradition. Je ne dirais donc pas si le résultat est rouge ou sil est noir. Mais au final, nous sommes satisfaits de lexercice écoulé. Pour lexercice 2006/2007, je demeure relativement confiant. Nos conditions cadres collent à la situation. Le premier trimestre sera bientôt derrière nous; nous savons quactuellement nous sommes dans le coup. Lobjectif nest plus à la consolidation mais à la croissance. Car dune façon générale, jai le sentiment que 2007 pourrait être marqué par dintéressants taux de croissance pour notre industrie», commente Thomas Stirnimann.
Actionnaire minoritaire du groupe quil dirige, Thomas Stirnimann avait prévu avec un recul du chiffre daffaires en 2005/2006; cette baisse qui représente 7,5 millions de francs (moins 2,6%), le CEO du groupe ne lestime pas dramatique du tout. Le produit total net a en effet baissé de 288,2 millions de francs à 280,8 millions.
«Ce résultat nous satisfait, mais pas plus. Cest pour cette raison que nous avons pris lan dernier toutes les mesures qui nous offriront un nouveau positionnement. Nous allons nous affirmer davantage dans le segment des spécialistes. Tous les changements que cela requiert ont été effectués sur un laps de temps court.»
Comme lan passé, ce nest pas par marque mais par destination que Travelhouse décortique ses résultats financiers.
Dominique Sudan
Quid des synergies futures?
Suite à la reprise par Hotelplan dune majorité des actions, plusieurs inconnues portent encore sur les synergies envisageables en matière de production. Exclu de Belair jusquici, Travelhouse pourrait effectuer son retour dans le charter long-courrier le volume charter de Travelhouse se monte actuellement à 50 millions environ. En revanche, Travelhouse ne se muera pas en généraliste et nenvisage pas un développement sur des destinations de masse ni de familles. Il reste un spécialiste, comme le répète Thomas Stirnimann, et renonce aux destinations où le prix reste le seul argument de vente.
DS