TTW Romandie et Swiss Travel Day de Zurich (Edition 2015-45)

Les deux seules vitrines de la branche en Suisse

Après le TTW Romandie qui a suscité des remarques extrêmement positives à la mi-septembre à Lausanne, Zurich a accueilli la deuxième édition du Swiss Travel Day (STD). Ce rendez-vous compacte, avec une journée pleine et sous un même toit, a fait mouche grâce à la richesse et à la diversité de la palette offerte aux participants, quel que soit leur niveau et leur rôle dans l’industrie suisse des voyages.

Si la formule instaurée au STD est ambitieuse, elle tient compte de la réalité ac-tuelle d’un secteur qui voit le nombre d’agences et les effectifs se réduire partout.
A la base, l’idée consiste à offrir en un minimum de temps un contenu maximum:
le TTW de Suisse alémanique, le Swiss Travel Summit qui est l’émanation de l’an-cienne Journée touristique de St-Gall, les Swiss Travel Awards et le Travel Personality Award de Suisse alémanique, et, comme bouquet final, un IAWA festif et très couru. Ce tableau ne saurait être complet sans les multiples possibilités de formation offertes sur place, par exemple les «Spotlights» équivalant aux workshops «Envol» du TTW Romandie ou le Trainee Program dans sa version alémanique.  

Si l’on en croit les échos récoltés sur place, notamment ceux des entreprises romandes présentes au Kongresshaus ou de l’école de tourisme de Sierre venue en force à Zurich, le concept du STD est un succès. Comme l’année passée, il a aussi bénéficié du soutien des cinq grands de la branche, appui qui confirme aussi le bien–fondé de la formule proposée, toujours plus internationale pour ce qui est du Swiss Travel Summit.

Si le concept du TTW Romandie et celui du STD de Zurich diffèrent en termes de contenu, le but poursuivi par les organisateurs, Primus Editions et TTW Management, reste de garantir une grande visibilité à l’industrie des voyages en offrant à cette dernière les deux seules vraies vitrines de la branche dans notre pays. Les offices étrangers de tourisme n’étant plus légion en Suisse, le souci de garantir la péren-nité d’un rendez-vous professionnel vieux de 40 ans ne prend que davantage de valeur et de signification. Car devenir un marché presque offline est le risque le plus grand que courrait un pays tel que la Suisse. 

Dominique Sudan