Un amalgame fâche Lets Travel (Edition 2012-09)

La semaine dernière un article du «Tages Anzeiger» indiquait que des pêcheurs voulaient porter plainte contre un TO Suisse.

A la source de l’article se trouve une affaire juridique simple opposant une femme et un homme d’affaires. Elle l’accusait de construire un établissement hôtelier sur ses terres. Après un procès composé de 14 auditions, un tribunal lui a donné raison. L’histoire aurait pu en rester là. Dans son édition du mercredi 22 février, le «Tages Anzeiger» publie un article où l’on peut lire que «Le jugement a aussi des conséquences pour une entreprise de voyages suisse», plus précisément Lets Travel à Genève.

Contacté par nos soins, Louis Siriwardena, son directeur, confirme qu’il n’a rien à voir dans ce cas. «Nous avons effectivement créé une Joint Venture avec un groupe maldivien dans le but de construire des bungalows sur pilotis non loin de la région de Dutch Bay. Cependant, il s’agit d’un projet de complexe touristique écologique. Pour preuve, si nous avons opté pour un partenaire des Maldives, c’est qu’ils ont déjà une certaine expérience dans la gestion du traitement des déchets.»

L’article du «Tages Anzeiger» cite également Angela Mattli de la Société pour les peuples menacés. Elle dénonce «le contrat entre la Joint Venture liée à la Suisse et le gouvernement» qui serait «humainement indéfendable». Une accusation que Louis Siriwardena réfute entièrement. «Etant moi-même srilankais, je suis le premier concerné par les habitants de la région où nous construisons. Nous travaillons de concert avec le gouvernement pour les intégrer au mieux et leur faire profiter des progrès que nous devons réaliser en termes de confort et d’hygiène.»

Ces îles étant dénuées de tout raccordement à des installations sanitaires ou électriques, il s’agit de faire d’une pierre deux coups. «Il est hors de question de les laisser de côté. Nous voulons faire profiter l’ensemble de la région des installations que nous devrons réaliser.» Au final, Louis Siriwardena dit comprendre les inquiétudes de l’association. «Nous opérons depuis des années au Sri Lanka dans un grand respect des populations locales. Nous sommes les seuls à pouvoir en côtoyer certaines, justement parce que nous avons beaucoup d’égards pour eux.»