Au Conseil de fondation du Fonds de garantie de la branche suisse des
voyages, les deux sièges occupés depuis le début par deux
professionnels de Suisse romande sont donc maintenus: une nouvelle
fois, Hans-Walter Gérard Schober a accepté de sengager dans la défense
des intérêts
de ses pairs et épaulera un autre Romand qui en fait de même au niveau
national depuis des lustres, Jacques Lathion. Il était extrêmement
important quil en soit ainsi car un siège perdu lors dune élection
est difficilement récupérable ensuite. Et le Fonds de garantie compte
tout de même quelque 350 membres en Suisse romande, nombre qui justifie
à lui seul la présence de deux représentants sur les dix qui siègent au
Conseil de fondation.
Toutefois, on constate malheureusement que ce sont toujours les mêmes
qui acceptent de consacrer une partie de leur temps précieux aux
organismes nationaux tels que le Fonds de garantie et la Fédération.
Car si Schober qui nest plus un jeune premier ne lavait pas fait,
lautre membre du Conseil de fondation qui na pas signé pour un mandat
à vie se serait retrouvé esseulé au sein dudit conseil.
Avec la restructuration de la Fédération et la mise en place des six
Régions, un problème de succession identique se posera dans à peine six
mois pour ce qui concerne le comité de la Fédération «new look»: à ce
moment-là, il faudra connaître le nom de ceux qui représenteront la
Région 1 «Romandie» et qui devront être élus par lassemblée générale
de Montreux, en octobre. Le fait que ce même Hans-Walter Gérard Schober
et Esther Schawalder ont déjà fait savoir quils ne rempileront pas
laissera une place vacante au nouveau comité central de la Fédération
qui devra statutairement compter deux membres au minimum issus des
régions francophones. Partant du principe que Claude Luterbacher
conservera son siège pour représenter efficacement les intérêts de
Genève, le deuxième siège devrait en toute logique revenir à celui qui
fut lun des artisans de la réforme en cours et qui maîtrise
parfaitement le sujet, Gilbert Barbey. Mais pour être réellement
représentative, cette Région 1 au sein de laquelle les cinq
associations actuelles se fondront ne devrait pas hésiter à présenter
un troisième candidat au comité central.
Et malheureusement, il nest pas certain que la relève se presse au
portillon même si elle comporte dans ses rangs des professionnels
avertis, TOs et agences de voyages confondues. Cet engagement demeure
indispensable, surtout lorsquil sagit de faire entendre sa voix à
léchelon national. Et avec la nouvelle structure en gestation, une
représentation de valeur simpose. Certains ont déjà donné beaucoup. A
dautres de prendre maintenant le relais.