VT Vacances lance Madagascar (Edition 2008-31)

Le choix de la destination s’est fait de manière plutôt logique. «Dans un premier temps, nous voulions nous lancer sur l’île Maurice et les Seychelles. Mais les hôtels sur place étaient peu enclins à ouvrir des contingents. Madagascar, notre deuxième choix, s’est donc imposée comme une évidence», explique Gilbert Gachet, fondateur de VT Vacances. La

Le choix de la destination s’est fait de manière plutôt logique. «Dans
un premier temps, nous voulions nous lancer sur l’île Maurice et les
Seychelles. Mais les hôtels sur place étaient peu enclins à ouvrir des
contingents. Madagascar, notre deuxième choix, s’est donc imposée comme
une évidence», explique Gilbert Gachet, fondateur de VT Vacances.

La première motivation pour la sélection d’une nouvelle destination
était l’idée d’un long-courrier. «85% de notre production s’étalent sur
la période de mai à octobre. Pour l’hiver, nous n’avons que les
Canaries et le Cap-Vert.» Sébastien Delgado, co-directeur, précise:
«Ajouter une destination estivale aurait impliqué une prise de risque
de notre part. Avec Madagascar, nous aurons un apport de volume, mais
sans prise de risque.»
Et Stéphane Jayet, également co-directeur, d’ajouter: «Nous devons
toujours chercher l’équilibre entre le facteur risque et les coûts.»

A la question de savoir si la nouvelle destination devait absolument être une île,
Gilbert Gachet répond: «Pas obligatoirement. Mais nous voulons garder une image
et une philosophie. De plus, nous devons tenir compte du fait qu’en
prenant Madagascar, nous pouvons l’intégrer dans la brochure des Iles.
Dès lors, en limitant
notre production de catalogues, nous avons une chance d’être mieux
exposés en agences. De plus, le client qui feuillettera notre brochure
pour des informations sur la Sicile, par exemple, pourra constater que
nous programmons également Madagascar.»

Dans cette nouvelle brochure des Iles, Madagascar devrait représenter
trente pages sur les cent vingt au total. «Le seul véritable risque que
nous prenons, c’est la mise en place de la
destination, commente Stéphane Jayet. C’est-à-dire les pages de la
brochure et la formation du personnel.» Actuellement les 30% du
personnel sont déjà formés. «C’est un produit où nous sommes partis de
zéro, ajoute Sébastien Delgado. Mais il nous correspond parfaitement.
L’offre balnéaire est disponible et peut être proposée en fin de séjour
de découverte. De plus nous avons un excellent réceptif francophone –
et c’est un atout non négligeable, car nous pouvons proposer un
accompagnement francophone sans supplément.»

La collaboration se fait avec Océan Aventures, réceptif travaillant
avec Nouvelles Frontières. Ceci explique également la colla-boration
avec la compagnie
aérienne Corsairfly. «Pour l’aérien, outre Air France et Air Madagascar
au départ d’Orly, nous pouvons proposer les vols de Corsairfly sur Nosy
Bé.»

Reste enfin la question des objectifs. Là encore, la direction de VT
Vacances se veut très sereine, ainsi que l’explique Stéphane Jayet:
«Aucun objectif quantitatif n’a été fixé. De par la nature de niche de
la destination, nous visons la qualité, plutôt que la quantité. C’est
un des éléments qui a également déterminé le choix de la destination, à
savoir la valeur ajoutée que nous pouvons apporter à celle-ci.»

Un choix qui répond à une attente

Afin de communiquer de manière optimale sur la nouvelle destination, VT
Vacances a lancé un petit concours pour les agences. L’objectif était
de deviner la destination sachant que «le Tropique du Capricorne la
traverse, que son nom possède un A dans sa dénomination anglaise et que
sa capitale possède un A dans sa dénomination anglaise.»

Le succès a été au rendez-vous puisque ce ne sont pas moins de 170
réponses que le TO a reçues. «Ce qui nous a encouragés, indique
Stéphane Jayet, c’est que ceux qui ont trouvé la bonne réponse ont
accompagné leur message de commentaires indiquant qu’ils n’attendaient
que cela. Il y a donc une attente très forte de la part de nos
partenaires. Cela nous motive davantage à développer un support, un
outil qui manquait pour les agents.»