Dans le cadre d’une «conférence de presse» limitée au quotidien valaisan Le Nouvelliste, Air-Glaciers a annoncé hier qu’elle mettra un terme à ses opérations aériennes le 31 décembre 2018 (vols vacances et avions-taxis). Le secteur hélicoptère n’est pas concerné par cette décision. Les coûts opérationnels générés par une flotte d’avions viellissante seraient à l’origine de cette décision.
Dans Le Nouvelliste de ce matin, Bruno Bagnoud, fondateur et président d’Air-Glaciers, explique: «C’est une décision douloureuse à prendre mais je n’avais pas le choix. Actuellement, on perd environ CHF 1 million par année avec ce secteur d’activités. Il faut se rendre à l’évidence, ce modèle n’est plus rentable.»
Ce matin, la compagnie valaisanne s’est tout de même fendue d’un communiqué de presse de sept lignes confirmant la décision prise: «Après le retrait des Forces aériennes de l’aéroport de Sion, Air-Glaciers SA a pris la décision de mettre un terme à ses vols charters au moyen de ses avions Beechcraft King Air à la fin de l’année 2018. Bien que jouissant d’une solide image et d’un bel accueil du public, ce modèle d’affaires appelle une adaptation autant que des nouveaux investissements. Face aux défis que cela représente et ceux qu’affronte actuellement l’aéroport de Sion notamment, Air-Glaciers SA a décidé de concentrer son énergie et ses moyens sur ses activités de base», confirme ledit communiqué.
VT Vacances est directement touché par l’abandon d’un important programme de vols au départ des aéroports de La Chaux-de-Fonds et de Sion: les vols d’Air-Glaciers prévus vers la Corse, l’île d’Elbe et la Croatie passeront donc à la trappe. Dans la newsletter envoyée à ses partenaires commerciaux, VT Vacances indique être déjà en pourparlers avec divers opérateurs aériens potentiels pour la reprise en 2019 des vols au départ de Sion et de La Chaux-de-Fonds. (DS)
Développement dans TRAVEL INSIDE de la semaine prochaine.
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