Ancillaries, véritable poule aux œufs d’or

Les résultats du dernier rapport d’Idea Works Company montrent une importante progression des revenus entre 2007 et 2016.

Selon Idea Works Company, les revenus ancillaries cumulés des dix meilleures compagnies en termes de ces services annexes représentait $2,1 milliards en 2007. L’année dernière, ce même total est aujourd’hui de $28 milliards. En conséquence, les compagnies aériennes doivent aujourd’hui compter davantage sur cette manne et contenter à la fois clients et actionnaires.

Dans le tableau ci-dessous, le classement se présente désormais de manière à souligner la manière dont le revenu est réalisé. La plupart des dix meilleures compagnies bénéficient d’un revenu ancillaries lié à leur programme de fidélisation avec la vente de miles ou de points à une banque émettant une carte de crédit co-brandée. Deux exceptions cependant avec Ryanair et Easyjet qui génère de l’argent avec leurs services à la carte et les commissions perçues dans leurs activités de revente (location de voiture ou assurances).

© Idea Works Company
© Idea Works Company

Un autre classement intéressant est celui des compagnies où les revenus ancillaries représentent le plus grand pourcentage du revenu total. On retrouve ainsi Wizz Air à la 4e place (39,4%), Ryanair à la 5e (26,8%) ou Pegasus à la 10e (22,0%).

© Idea Works Company
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Au final, l’étude en arrive à la conclusion que les clients dépensent volontiers davantage si le tarif de base apparaît comme un tarif low-cost. Ainsi, Scott Kirby, CEO de United, indique que 60 à 70% des passagers dépensent davantage lorsqu’ils optent pour un tarif Basic Economy.

Le rapport peut être consulté dans son intégralité ici.