Mercredi dernier, l’aéroport de Londres-City (LCY) a annoncé sa fermeture aux vols commerciaux et privés, conformément aux mesures édictées par le gouvernement du Royaume-Uni. La mesure est initialement prévue jusqu’à la fin du mois d’avril, mais la situation sera constamment réévaluée. L’an dernier, Londres-City a enregistré une hausse de 6,3% du trafic passagers avec plus de 5 millions de passagers en une année.
Depuis le début de la crise du Covid-19, la demande pour le transport aérien s’est fortement érodée et la plupart des compagnies aériennes ont suspendu leurs opérations sur Londres-City. Mais si le trafic commercial observer une pause temporaire, l’aéroport a indiqué au gouvernement qu’il restait ouvert et disponible en soutien aux vols d’urgence, militaires ou de toute autre agence gouvernementale.
Le personnel restera employé par l’aéroport durant toute la fermeture temporaire. Les informations sur la réouverture feront l’objet d’une communication ultérieure de la part de la direction.
Heathrow rend hommage à la NHS, Gatwick serre la ceinture
Sur son compte Twitter, l’aéroport de Londres-Heathrow a indiqué hier, jeudi 26 mars 2020, que les terminaux s’illumineraient de bleu en soutien au personnel du Service nationale de la santé (NHS) et aux personnes qui œuvrent au front.
Du côté de Londres-Gatwick, la plate-forme a informé le 17 mars dernier qu’elle prenait les mesures pour d’une part sauvegarder les finances, d’autre part se préparer à une rapide reprise. Les partenaires aériens annonçant des réductions substantielles d’activité pour les deux prochains mois, l’aéroport réduit ses coûts.
Ainsi, la plate-forme est fermée aux vols entre minuit et 5h30, sauf en cas d’urgence. Deux des six coursives sont fermées en raison de la baisse du nombre de passagers. De nouvelles mesures ne sont pas exclues. En termes de dépenses, les investissements prévus sont reportés à une date ultérieure. Le CEO, Stewart Wingate, et son équipe exécutive ont opté pour une réduction de 20% de leur salaire et renoncé à tout bonus pour l’année comptable en cours. Enfin 200 employés et fournisseurs sous contrat à durée déterminée ont été licenciés. D’autres mesures sont à l’étude, comme les congés non payés ou des réductions temporaires de salaire. (TI)