Australie: peintures rupestres avec les aborigènes

De nouveaux circuits sont proposés dans le village de Laura dans l’outback où les sites sacrés sont accessibles grâce à une route asphaltée.
Photo: Tourism and Events Queensland (TEQ)

Les visiteurs du Queensland ont désormais la possibilité de découvrir la culture aborigène d’une toute autre manière sur la péninsule isolée du cap York. Les nouveaux circuits proposés mènent aux peintures rupestres historiques qui ornent les falaises et les grottes de la région de Quinkan. L’histoire des aborigènes remonte ici à 30 000, voire 50 000 ans. Quatre sites sacrés différents du village de Laura peuvent être visités. Cette petite localité ne compte que 60 habitants et la seule formation de falaises accessible au public est celle de Split Rock. Giant Horse et Mushroom Rock ne peuvent être visités qu’accompagné d’un guide.

Ce sont les Quinkan Galleries qui sont les plus spectaculaires: ce site sacré pour les aborigènes se compose de cinq grottes et peut faire l’objet d’une excursion de trois heures. Au fil de la découverte des lieux, les guides aborigènes expliquent comment sont apparues les grottes, la signification des peintures ou encore l’histoire et les mythes qui y sont liés. L’Unesco a classé ces galeries sur la liste des 10 sites d’art rupestre les plus rares au monde.

Le Quinkan and Regional Cultural Centre de Laura permet au vacancier d’en apprendre beaucoup sur les premiers habitants d’Australie, en particulier sur le peuple des Olkola. D’avril à novembre, le centre est ouvert tous les jours de 8h30 à 16h. C’est là que débutent les visites guidées des peintures rupestres qui coûtent environ €3,50. Plus de détails sur www.quinkancc.com.au.

Une voiture normale suffit pour se rendre dans les importants sites aborigènes autour de Laura. Grâce à la route asphaltée et au nouveau pont, il n’est plus nécessaire d’avoir un 4X4. La région -à environ 300 km au nord de Cairns- est désormais accessible par la route toute l’année en quatre heures environ. Depuis Cooktown, le trajet ne dure qu’une heure et demie. On longe tout d’abord d’immenses plantations de bananes qui laissent ensuite place à un espace qui semble infini, ponctué de termitières de toutes les formes et couleurs possibles et imaginables.