Du 27 janvier au 1er mars, les voyages non impératifs, tout particulièrement ceux à but touristique de ou vers la Belgique, seront interdits. Autrement dit, l’entrée dans le pays ne sera pratiquement autorisée pour personne. De leur côté, les Belges ne seront pas autorisés à quitter le pays. Alexander De Croo, premier ministre belge, fonde cette décision sur le nouveau danger que représente les variants, beaucoup plus contagieux.
Il précise que si les citoyens ont été aimablement priés de s’abstenir de voyager ces derniers mois, 160’000 personnes ont néanmoins voyagé entre Noël et le Nouvel An. Par conséquent, les voyages inutiles doivent maintenant être interdits. Après Noël, le nombre de nouvelles infections en Belgique avait augmenté de manière significative.
Seuls les voyages dits «nécessaires» sont désormais autorisés en Belgique. Il s’agit des voyages d’affaires indispensables, des voyages pour rendre visite à un partenaire qui ne vit pas dans le même ménage, des voyages pour rendre visite à des enfants qui ne vivent pas ensemble et des voyages pour raisons médicales.
Le respect de l’interdiction de voyager se fera contrôlé sur une base aléatoire dans les transports aériens, maritimes, ferroviaires et routiers.
Conditions plus sévères en France
Depuis la fin de la semaine dernière, les règles d’entrée plus strictes sont également entrées en vigueur pour la France: les voyageurs en avion en provenance de pays européens doivent présenter un test négatif ne datant pas de plus de 72 heures.
Ces mesures s’appliquent aux personnes entrant dans le pays en provenance des États membres de l’UE et d’autres pays européens, dont la Suisse. Il existe des exceptions pour les travailleurs frontaliers et la circulation des marchandises. La mesure ne s’applique pas aux personnes entrant dans le pays par voie terrestre (route ou train).
(CD)
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