La Grande-Bretagne assouplit l’immigration

En l’absence d’une avancée concrète sur le Brexit, le chancelier Philip Hammond annonce plusieurs mesures d’assouplissement pour les étrangers et les citoyens britanniques.
© Justin Lambert/Gatwick Airport

Le risque d’un Brexit dur, autrement dit sans accord avec l’UE, fait planer plusieurs ombres sur l’avenir du Royaume-Uni, dont la libre circulation des personnes. Or, pour le chancelier Philip Hammond, «nous devons nous concentrer sur le fait d’attirer les personnes nécessaires l’économie du Royaume-Uni».

Aussi, dans une déclaration faite la semaine dernière, il a annoncé que dès le mois de juin, les ressortissants des Etats-Unis d’Amérique, d’Australie, de Nouvelle-Zélande, du Canada, du Japon, de Singapour et de la Corée du Sud pourront utiliser les portes électroniques (e-gates) aux aéroports et aux terminaux Eurostar. Autrement dit, ils pourront utiliser les mêmes entrées que les citoyens de l’UE et du Royaume-Uni.

Parallèlement, le pays va renoncer à l’utilisation des cartes d’immigration (landing cards) également dès le mois de juin. Les voyageurs de l’UE et de Suisse en sont dispensés depuis plusieurs années déjà. Parmi les autres mesures envisagées, dès cet automne, les personnes bénéficiant d’un PhD ne seront plus soumise à une limitation de visa. Une mesure qui devrait bénéficier aux instituts de recherche et entreprises actives dans l’innovation.

Enfin, la recherche à l’étranger sera désormais considérée comme une «résidence au Royaume-Uni». Les chercheurs ne seront plus pénalisés pour leur temps passé sur le terrain à l’étranger.